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Alstom : les 5 pistes du gouvernement pour sauver l'usine de Belfort
©Reuters

Projets

De son côté, l'entreprise maintient sa volonté de transférer une partie des activités du site de Belfort vers celui de Reichshoffen.

Conspué par la gauche et la droite, le gouvernement tente de trouver des solutions pour éviter la fermeture de l'usine de Belfort. Alain Vidalies a évoqué plusieurs projets possibles.

Premier projet : "une négociation directe entre la SNCF et Alstom sur un train qui est exploité par la SNCF et qui fait Paris-Turin-Milan (…) Aujourd'hui ils ne se sont pas mis d'accord, je les invite à le faire.”

Deuxième projet : "une discussion est en cours, avec des négociations faites par la RATP pour des petites machines, des locomotives, pour faire des travaux".

Troisième projet : "Nous allons commander au groupe Alstom trente rames pour les trains d'équilibre du territoire pour les régions, les Intercités. Ce n'est pas la solution pour l'avenir de Belfort [car cette commande] concerne l'ensemble du groupe. Mais on peut discuter de la répartition de l'effort."

Les deux autres projets sont "l'appel d'offre lancé par le Stif [Syndicat des transports d'Ile-de-France], dont on attend la réponse" ainsi qu'un futur "appel d'offre pour des trains d'équilibre du territoire pour les lignes structurantes."

"Je l'assure ici : tout sera fait pour que le site de Belfort puisse être pérennisé. Ca veut dire pour de nombreuses années" a déclaré, ce matin, François Hollande depuis la Roumanie. Un discours qui tranche avec celui d'Alstom. Son PDG Henri Poupart-Lafarge a réitéré dans un communiqué adressé aux employés (et dont France Bleu Belfort-Montbéliard a eu accès) son intention de transférer une partie des activités du site de Belfort vers celui de Reichshoffen (Bas-Rhin). "Malgré les efforts de tous, il apparaît aujourd'hui impossible d'assurer un avenir pérenne pour les activités du site de Belfort", explique-t-il. Le bras de fer commence.

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