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Allocations chômage : les propos de Manuel Valls provoquent l'ire des syndicats
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En colère

Lundi à Londres, Manuel Valls avait estimé que la question du montant et de la durée de l'indemnisation devait "être posée".

L'allocation chômage est le sujet qui fâche ces derniers jours. Lundi depuis Londres, Manuel Valls avait allumé la mèche en affirmant que la question du montant et de la durée de l'indemnisation devait "être posée". Le débat était donc relancé. Mercredi, à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, il a de nouveau exprimé son avis. "La question de l'efficacité, de l'équité des règles de ce régime (...) est un débat légitime" a-t-il lancé.

Si François Hollande est resté évasif renvoyant aux négociations entre partenaires sociaux, les déclarations de Manuel Valls ont provoqué la colère des syndicats. Pour la CFDT, "il n'est pas question, dans cette période de hausse du chômage, de baisser les droits des chômeurs, encore moins de renégocier la convention" avant son terme, a indiqué Laurent Berger, secrétaire général de la centrale. A la CGT même levée de boucliers. Thierry Lepaon a dénoncé une "provocation". "La responsabilité du gouvernement n'est pas de stigmatiser la population" mais "de trouver des solutions pérennes" a-t-il expliqué. Jean-Claude Mailly a indiqué que les propos de Manuel Valls n'étaient "pas vraiment acceptables", rappelant que la question n'était "pas de la responsabilité du gouvernement". Le leader de FO estime qu'il ne faut pas revenir sur ces acquis.

Pour rappel, actuellement, le montant des allocations perçues par un demandeur d'emploi est constant pendant toute sa période d'indemnisation. Quant à la durée, elle est calculée selon le principe "un jour travaillé = un jour indemnisé", dans la limite de deux ans pour les actifs de moins de 50 ans, trois ans pour ceux de 50 ans et plus.

De nouvelles règles sont entrées en vigueur le 1er juillet, approuvées par trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et le patronat. Celles-ci durcissent le régime de certains allocataires, notamment les cadres touchant une importante indemnité de départ et les intermittents du spectacle. Cela doit permettre de réaliser 1,9 milliard d'euros d'économie d'ici à fin 2016

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