Allemagne : Lutz Bachmann, leader de Pegida grimé en Hitler en une des journaux<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Allemagne : Lutz Bachmann, leader de Pegida grimé en Hitler en une des journaux
©

Polémique

Kathryn Oertel, porte-parole du mouvement, a confirmé l'authenticité de la photo, la qualifiant de "blague".

C'est une photo qui ne fait pas rire la presse allemande qui a pourtant largement choisi de la mettre en une de ses journaux. En effet, un cliché montrant Lutz Bachmann, leader du mouvement anti-islam Pegida, grimé en Hitler se retrouve dans de nombreux quotidiens ce mercredi. On y voit le chef de Pegida les cheveux humides plaqués sur le côté avec une petite moustache "en brosse à dents". Kathryn Oertel, porte-parole du mouvement, a confirmé l'authenticité de la photo, la qualifiant de "blague".

La photo aurait été prise "il y a quelque temps" et postée sur la page Facebook de Lutz Bachmann. Ce dernier a indiqué à Bild que cette photo avait été réalisée "chez le coiffeur" lors de la parution de la version audio d'un ouvrage satirique sur Hitler en 2012. Mais la presse allemande a retrouvé des déclarations polémiques du leader de Pegida postées sur Facebook. Il estime qu'"il n'y a pas de véritables réfugiés de guerre" et les traite de "salauds" et de "bêtes". Interrogé par Bild sur ces propos, Lutz Bachmann a botté en touche, déclarant : "Nous ne commentons plus les choses privées".

Le mouvement Pegida ne cesse de grossir à Dresde. Les rassemblements peuvent aller jusqu'à 25 000 personnes. Lundi, une manifestation a dû être annulée en raison d'un "risque terroriste concret" visant Lutz Bachmann. Avec la parution de cette photo, le chef du mouvement devrait encore voir la tension monter d'un cran autour de lui.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !