Allemagne : l’arrestation d'un réfugié, accusé d'avoir violé et tué une étudiante, ravive les tensions<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Allemagne : l’arrestation d'un réfugié, accusé d'avoir violé et tué une étudiante, ravive les tensions
©

Drame

Le fait divers a bouleversé le pays, menaçant de se transformer en débat sur la politique d'intégration.

L’affaire fait grand bruit en Allemagne. Maria, une jeune femme de 19  ans était étudiante en médecine à Fribourg et, dans son temps libre, soutenait l'action d'un centre d'accueil pour réfugiés. Le 16 octobre, son corps a été retrouvé dans la rivière Dreisam. Vendredi dernier, plusieurs semaines après les faits, la police a arrêté un suspect : les enquêteurs ont retrouvé son ADN sur le corps de la victime, qui avait été violée.

Il s'agit d'un jeune Afghan de 17 ans, arrivé en Allemagne l'an passé. Il est accusé d'agression sexuelle mais les circonstances exactes de la mort de la jeune femme ne sont pas encore déterminer. Par ailleurs, une polémique est née du fait que le principal journal télévisé du soir d'ARD, le plus regardé en Allemagne, n'avait pas fait état samedi de l'interpellation du réfugié. La chaîne s’est vue accusée d'avoir passé le sujet sous silence de crainte d'alimenter les craintes dans l'opinion à l'égard des migrants.

Car le fait divers a bouleversé le pays, menaçant de se transformer en débat sur la politique d'intégration des quelque 890.000 réfugiés arrivés en 2015. Le  débat chargé d’émotion a réveillé les fantômes de Cologne, alors que le parti d’Angela Merkel est de plus en plus critiqué et que les partis populistes gagent du terrain outre-Rhin. Comme le souligne la BBC, la plus grande tragédie de cette affaire est peut-être que les gens "vont se rappeler de Maria non pas comme d’une brillante jeune femme disparue beaucoup trop tôt, mais comme le symbole des divisions de l’Allemagne".

Lu sur la BBC

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !