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Alexis Corbière : Bernard Cazeneuve est "responsable de la progression de l'extrême-droite"
©Europe 1

Règlement de comptes

Alexis Corbière a reproché à Bernard Cazeneuve d'avoir estimé que Jean-Luc Mélenchon avait commis une "faute morale" en n'appelant pas à voter contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

Ce vendredi 26 mai sur France 2, le porte-parole de La France Insoumise a jugé que l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve était "responsable de la progression de l'extrême droite" en France. "Il y en a marre des sermons de monsieur Cazeneuve, responsable de l'extrême-droite au second tour, mais qui rend tous les autres responsables. Lui a gouverné le pays à la fin, il ne serait pas du tout responsable de la progression de l'extrême-droite ? Ce serait tout le monde, notamment Jean-Luc Mélenchon ? C'est un peu fort de café", a fustigé Alexis Corbière sur le plateau des "4 Vérités". "Au bout d'un moment, ces sermons, ça commence à bien faire, ces gens-là ne se regardent jamais, ne se remettent jamais en cause, ne savent qu'insulter les autres, permettez qu'on lui envoie quelques mots un peu piquants, ça fait partie du débat politique", a-t-il ajouté.

>>> À lire aussi : Alexis Corbière : "Il ne faut pas se laisser abuser par le résultat des élections présidentielles" 

Ce coup de colère fait suite aux propos de Bernard Cazeneuve dans une tribune publiée le 1er mai dans Libération. A l'époque, l'ex-Premier ministre avait accusé Jean-Luc Mélenchon de commettre une "faute morale" en n'appelant pas à voter contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Mercredi 24 mai, Jean-Luc Mélenchon s'est attaqué à Bernard Cazeneuve et l'a qualifié de "bedeau du capital". En outre, il l'a accusé d'avoir "tué" le militant écologiste Rémi Fraisse. Ce dernier est décédé en 2014 suite à un jet d'une grenade de gendarme près du chantier controversé de retenue d'eau à Sivens (Tarn), alors que Bernard Cazeneuve était ministre de l'Intérieur. "Pourtant, c'est à moi que cet homme ose venir dire, ce génie, que je n'ai pas su prendre mes distances avec le Front national", avait fustigé l'ancien candidat à la présidentielle. Propos qu'il avait par ailleurs repris dans un tweet.

Lu sur L'Opinion

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