Agricultrice et sa fille tuées en Ariège : sous OQTF, les deux passagères du véhicule impliqué dans l’accident ont été remises en liberté<!-- --> | Atlantico.fr
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Un camion enlève le véhicule endommagé qui a tué une femme et sa fille sur un barrage routier d'agriculteurs à Pamiers, dans l'Ariège.
Un camion enlève le véhicule endommagé qui a tué une femme et sa fille sur un barrage routier d'agriculteurs à Pamiers, dans l'Ariège.
©VALENTIN CHAPUIS / AFP

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Une jeune agricultrice et sa fille de 12 ans ont été tuées par une voiture sur un point de blocage dans l'Ariège le mardi 23 janvier. Deux des trois occupants du véhicule qui a percuté le barrage, tous visés par une OQTF, ont été remis en liberté ce vendredi.

Deux passagères Arméniennes qui se trouvaient à bord d’une voiture ayant percuté un barrage tenu par des agriculteurs à Pamiers en Ariège ont été libérées par un juge des libertés et de la détention, ce vendredi, selon des informations du Figaro et d’Europe 1.

Le motif invoqué par la justice pour justifier leur libération est la prise en compte de la situation familiale et de l'intérêt des enfants.

Le préfet a néanmoins pris des mesures d'assignation à résidence afin qu'elles puissent être renvoyées dans leur pays d'origine dans les plus brefs délais, selon Le Figaro.

Le mardi 23 janvier à l’aube, sur la RN 20 reliant Toulouse à Andorre, un véhicule avait foncé sur un barrage en paille dressé par des agriculteurs.

Des manifestants qui se restauraient se trouvaient juste derrière. La voiture a percuté trois membres d'une même famille avant de finir sa course contre la remorque d'un tracteur.

Une éleveuse, Alexandra S., et sa fille de 12 ans, Camille, sont décédées lors de l’accident. Les trois occupants du véhicule, des Arméniens visés par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), avaient été interpellés et placés en garde à vue.

Le conducteur de la voiture a été mis en examen mercredi pour « homicides involontaires aggravés, blessures aggravées et conduite sans assurance ». Il a été placé en détention provisoire. Aucune charge n'avait été retenue contre les deux passagères du véhicule à l'issue de leur garde à vue. Elles avaient été placées dans un centre de rétention administrative (CRA).

Le conducteur avait « reconnu avoir contourné le dispositif spécial de sécurité qui condamnait l'accès à la route nationale 20 » et « ne pas s'être rendu compte à temps de la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille », selon le procureur de Foix.

Une marche blanche était organisée ce samedi à Pamiers pour rendre hommage à Alexandra et sa fille Camille.

Le Figaro

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