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Agressions à Cologne : un phénomène bien plus important qu'annoncé
©Reuters

Caché

Selon la police allemande, 12 régions sur 16 ont été concernées par ces violences sexuelles.

La ville de Cologne est encore traumatisée par ce qui s'est déroulé le 31 décembre dernier. Aux abords de la gare, un millier de personnes, en grande majorité des hommes, décrits par les témoins comme étant d'origine étrangère, ont agressé sexuellement des femmes. La découverte du scandale, dans cette ville progressiste, a entrainé un débat sans précédent en Allemagne, sur le bien-fondé de l'accueil des réfugiés.  

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D'autant plus que le police vient d'annoncer que les agressions ne s'étaient pas cantonnées à Cologne mais concernent 12 des 16 Länder (régions allemandes) du pays. Si le nombre  de plaintes est bien moins inférieur qu'en Rhénanie du Nord-Westphalie (Cologne, Düsseldorf et Bielefeld) où pas moins d'un millier de signalement ont été enregistrés, il n'en reste pas moins que la plupart des autres régions sont concernées, notamment en Bavière (27 plaintes) ou encore à Berlin (6 plaintes).

A Cologne, ce sont les immigrés du Maghreb qui sont pointés du doigt. "Ils sont arrivés plus nombreux lorsque la crise a démarré en Espagne. Et puis ces derniers mois, des jeunes sont venus, se faisant passer pour des réfugiés" explique un vendeur de voiture tunisien au Monde. De quoi mettre la chancelière allemande sous pression, elle qui soutient la politique d'accueil des étrangers en Allemagne.

Début janvier, un journal suédois dévoilait que la capitale Stockholm avait aussi été concernée par une vague d'agressions sexuelles visant les femmes, étouffée par la police.  

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