Agression d'Yvan Colonna : Gilles Simeoni demande une commission d'enquête parlementaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Le portrait d' Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat de l'ex-préfet de Corse Claude Erignac, pris après son arrestation le 04 juillet 2003 en Corse-du-Sud dans une bergerie.
Le portrait d' Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat de l'ex-préfet de Corse Claude Erignac, pris après son arrestation le 04 juillet 2003 en Corse-du-Sud dans une bergerie.
©AFP

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Le président du Conseil exécutif de Corse explique qu'il n'a « aucune confiance dans l'enquête administrative qui va être menée » pour savoir dans quelles conditions s’est déroulée l'agression d'Yvan Colonna en prison.

Le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, exige « immédiatement », ce vendredi 4 mars, la création d’une commission d'enquête parlementaire « indépendante » et « composée de parlementaires et d'élus de la collectivité de Corse » sur l'agression d’Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat du préfet Erignac par un codétenu de la prison d'Arles, selon des informations de France Info.

Depuis son agression, Yvan Colonna est dans le coma.

Gilles Simeoni a indiqué qu'il n'a « aucune confiance dans l'enquête administrative qui va être menée » pour savoir dans quelles conditions cette agression a pu se produire en milieu carcéral.

Il précise aussi que les Corses ont « une triste expérience des affaires enterrées ou étouffées » et qu’il est « difficile de faire confiance à la justice antiterroriste », alors que le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête pour « tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».

Gilles Simeoni s'interroge sur les motivations réelles de l'agresseur d'Yvan Colonna.

Le suspect est un homme de 36 ans condamné pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme » qui explique son geste suite à un « blasphème » d’Yvan Colonna, selon des informations de France Info et de Corse-Matin.

Gilles Simeoni affirme qu'il a la conviction que « beaucoup de choses [sont] troubles dans cette affaire » et que cette conviction « a été confortée au fil du temps par les éléments qui ont été communiqués » sur le profil de l'agresseur ou bien encore avec l'absence de surveillants pénitentiaires au moment des faits.

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