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Agents chimiques : des combinaisons dérobées à l'hôpital Necker
©Reuters

Danger

Un vol inquiétant a été commis à l'hôpital Necker, à Paris : des combinaisons de protection contre des agents chimiques, ainsi que des bottes, masques et gants, ont disparu.

Plusieurs équipements ont disparu d’un local sécurisé de l’hôpital pédiatrique Necker, dans le 15e arrondissement de Paris, révèle ce samedi Le Parisien.

Il s'agit d'une dizaine de tenues de protection étanches, semblables à celles utilisées contre le virus Ebola, d'une trentaine de bottes en polyéthylène, de gants et de masques antibactériens. 

L’institution a confirmé que "la disparition de ces éléments de tenue, en nombre limité, a été constatée mercredi et une plainte déposée le lendemain". En outre, le local, bien que sécurisé, est ouvert à "beaucoup de monde, pour l’approvisionnement en matériel courant". L'enquête s'annonce donc difficile.

Difficile donc, de trouver les coupables.

Le maire du 15e arrondissement, Philippe Goujon (Les Républicains), a réagit : "Après les déclarations alarmistes du Premier ministre sur d'éventuelles attaques chimiques, c'est forcément inquiétant." 

Lors de son discours devant l'Assemblé nationale sur la prolongation de l'état d'urgence ce jeudi, le Premier ministre a évoqué le risque d'attaques à l'arme chimique ou bactériologiques. "L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limite", a-t-il estimé. "Fusil d'assaut, décapitation, bombe humaine, armes blanche, il ne faut aujourd'hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent mais nous savons et nous l'avons à l'esprit. Il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques". 

Lundi 16 novembre, un décret a été publié au Journal officiel permettant au Service de santé des armées d'approvisionner les services d'aide médicale urgente en sulfate d'atropine, une substance qui est le seul antidote permettant de traiter les personnes au contact du gaz sarin notamment.

Lu dans Le Point

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