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Affaire Richard Ferrand : l'enquête classée sans suite
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Sorti d'affaire

Le patron députés LREM avait réalisé un montage immobilier avantageux pour sa compagne.

Richard Ferrand peut désormais dormir tranquille. Poussé à la démission, peu après sa nomination comme ministre, il ne sera pas poursuivi par la justice. Le parquet de Brest a décidé de classer sans suite l'enquête préliminaire qui visait l'actuel patron des députés LREM, après des révélations du Canard Enchaîné. Le procureur de Brest a évoqué la "prescription des faits" concernant l'éventuel délit de prise illégale d’intérêt, tandis que les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie "ne sont pas constituées, faute d’un préjudice avéré."

A la fin des années 2011 et 2012, et au début de l'année 2013, Le Conseil municipal de Brest et le Conseil général du Finistère ont versé de l'argent public aux Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand a été le directeur général. La coquette somme s’élève à 55 000 euros. Elle était destinée à financer l'installation des Mutuelles de Bretagne dans les locaux appartenant à la compagne du ministre de la Cohésion des territoires.

Le parquet de Brest avait décidé, dans un premier temps, de ne pas ouvrir d'enquête avant de changer d'avis sous la pression médiatique. Il avait finalement quitté son poste de ministre pour devenir le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale. 

"La justice a enquêté, la justice a tranché: je suis innocent de la moindre infraction, et lavé de tous soupçons" a réagi Richard Ferrand dans le Figaro soulignant qu'il avait "vécu une épreuve" qu'il "ne souhaite à personne." Concernant un éventuel retour au gouvernement, il préfère botter en touche. "Je ne cours après rien. Je veux que le pays réussisse, c'est tout ce qui m'anime."

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