Affaire Preynat : le cardinal Philippe Barbarin a été relaxé en appel pour non-dénonciation<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Religion
Affaire Preynat : le cardinal Philippe Barbarin a été relaxé en appel pour non-dénonciation
©JEFF PACHOUD / AFP

Silence de l'Eglise

La Cour d'appel de Lyon a relaxé le cardinal Philippe Barbarin. En mars dernier, le tribunal correctionnel avait condamné le cardinal à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé à la justice les agressions sexuelles commises par le père Bernard Preynat sur de jeunes scouts entre 1971 et 1991.

La justice française vient de relaxer en appel ce jeudi 30 janvier le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, jugé pour ses silences sur les abus sexuels d'un ancien prêtre du diocèse.

Le cardinal Philippe Barbarin avait été jugé coupable d’avoir gardé le silence dans le cadre du dossier sur les agressions sexuelles commises par l'ancien prêtre Bernard Preynat.

En première instance, les juges avaient estimé qu'en ne dénonçant pas à la justice les actes qui lui avaient été rapportés par une victime en 2014, Philippe Barbarin avait choisi de "préserver l'institution". Le cardinal Barbarin avait présenté sa démission qui avait été rejetée par le Pape François.

Lors d'une décision en mars dernier, le tribunal correctionnel avait condamné le cardinal Barbarin à six mois de prison avec sursis en première instance pour ne pas avoir dénoncé à la justice les agissements de Bernard Preynat envers des jeunes scouts. Ces agressions se seraient déroulées entre 1971 et 1991. 

Les parties civiles ont annoncé un pourvoi en cassation en ce jeudi 30 janvier. 

Quelques heures après l'annonce de sa relaxe, le cardinal Barbarin a annoncé qu'il remettrait une nouvelle fois sa démission au pape, estimant que sa relaxe permettrait "d'ouvrir un nouveau chapitre pour l'Eglise de Lyon". 

Sud-Ouest

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !