Justice
Affaire Marina : les associations sont déboutées, l'Etat n'est pas condamné pour faute lourde
Les deux associations réclamaient la somme d'un euro symbolique.
Après la condamnation des parents le 26 juin 2012, c'était au tour de l'Etat de comparaitre devant la justice dans l'affaire Marina. Les associations de protection de l'enfance Innocence en danger et Enfance et partage l'attaquaient pour faute lourde et négligence dans le suivi de Marina. Elles ont été déboutées jeudi 6 juin par le tribunal d'instance du XIIIe arrondissement.
La fillette de 8 ans était décédée des suites des coups de ses parents en août 2009, à Econmoy dans la Sarthe. Ces derniers ont été condamnés à 30 de réclusion criminelle pour actes de tortures et de barbaries assortis d'une peine de sécurité de 20 ans. Ils n'ont pas fait appel.
Selon les associations, la petite fille aurait pu être sauvée si l'Etat était intervenue à temps. Hormis les nombreuses cicatrices, les absences répétées et injustifiées à l'école ou encore la "démarche très atypique", selon Le Figaro, les associations appuyaient leur démarche judiciaire sur le classement sans suite d'une enquête pour suspicion de maltraitance par le Parquet du Mans, quelques mois avant la mort de la petite fille.
Les deux associations réclamaient la somme d'un euro symbolique.
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