Affaire Magnotta : le procès du "dépeceur" de Montréal s'ouvre ce lundi<!-- --> | Atlantico.fr
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Luka Magnotta à son retour au Canada en juin 2012
Luka Magnotta à son retour au Canada en juin 2012
©Reuters

L'heure de vérité a sonné

Accusé d'avoir tué puis découpé son ex-petit ami dans des conditions horribles en 2012, l'ancien acteur porno risque la prison à vie.

Deux ans après l'affaire criminelle qui a semé la consternation dans le monde entier, l'heure du jugement a sonné. Présidé par le juge Guy Cournoyer, le procès du meurtre le plus sordide de l'histoire du Canada se met en marche ce lundi et devrait durer de six à huit semaines. La sélection du jury, pour laquelle 1600 personnes ont été convoquées, a été particulièrement compliquée. En effet, elle a duré plus de deux semaines, en raison de la difficulté à trouver des personnes n'ayant pas d'opinion sur cette affaire.

L'histoire débute en mai 2012, alors que le Québec connaît une importante crise sociale soulevée par une grève étudiante. Un tronc humain décapité, celui de la victime, est alors retrouvé dans une valise jetée sur un tas de poubelles dans une rue de Montréal. Aujourd'hui, Luka Magnotta, un Canadien de 32 ans, ancien acteur porno, est accusé d'avoir tué un étudiant chinois, qui était son ancien petit copain par la même occasion, dans des conditions particulièrement affreuses. Alors que l'intéressé plaide non-coupable depuis le début de l'affaire, il n'a jamais caché son obsession de devenir célèbre quel qu'en soit le prix. 

Ses chefs d'inculpation sont nombreux et lourds. Le premier : meurtre avec préméditation, pour avoir attiré la victime chez lui avant de la tuer à l'aide d'un pic à glace. Il est aussi poursuivi pour outrage à cadavre, après l'avoir découpé et filmé la scène pour ensuite publier la vidéo sur la toile. Mais aussi pour avoir envoyé par courrier des morceaux du cadavre au premier ministre canadien Stephen Harper. Il avait ensuite fui vers Paris et Berlin, où il avait été intercepté et arrêté une dizaine de jours plus tard.

Présent en France entre le 27 mai et le 3 juin 2012, Luka Magnotta a échappé à la police française de peu. "On était à deux doigts de l'arrêter". Le site 20 Minutes relate comment la police française a manqué l'interpellation du criminel le plus recherché du Canada. "On avait quatre-vingt-seize heures de retard quand on a appris qu’il était en France", a témoigné une source policière.

Lu sur leparisien.fr

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