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Affaire Leonarda : entre 2 500 et 10 000 lycéens dans la rue, nouvelle mobilisation vendredi
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Protestation

Les jeunes réclament le retour de Leonarda et Khatchik, un lycéen expulsé vers l'Arménie.

Des milliers de lycéens se sont mobilisés jeudi à Paris et un peu partout en France. Ils réclament le retour des élèves étrangers expulsés. Des manifestations qui interviennent après le renvoi vers son pays de la collégienne kosovare Leonarda Dibrani. Tout a commencé ce jeudi matin, lorsque l'accès d'une vingtaine de lycées de Paris a été perturbé. Ensuite, les lycéens,  2 500 selon la police, 7 000 selon leur syndicat Fidl, ont défilé depuis la place de la Nation jusqu'aux abords du ministère de l'Intérieur. Un manifestant a été interpellé pour jets de projectiles et la police a fait usage de bombes lacrymogènes envers les jeunes les plus agités. Mais les manifestants se sont dispersés en milieu d'après-midi sans autre incident.Toutefois, à la veille des vacances de la Toussaint, ils ont prévu de se mobiliser de nouveau vendredi. De nouveaux blocages d'établissements sont prévus ainsi qu'un rassemblement place de la Bastille. 

"Retour de Khatchik et de Leonarda, leur place est ici", criaient les adolescents regroupés dans la matinée devant le lycée Charlemagne, exigeant les retours de Khatchik Kachatryan, élève au lycée parisien Camille-Jénatzy, expulsé samedi vers l'Arménie, et de Leonarda Dibrani, collégienne du Doubs remise à la police lors d'une sortie scolaire et expulsée le 9 octobre.

Selon Steven Nassiri, porte-parole de FIDL, "le mot d'ordre c'est de se mobiliser pour le retour des lycéens expulsés". Il ajoute : "C'est inadmissible que sous un gouvernement de gauche on doive montrer ses papiers pour entrer au lycée. Tout le monde a le droit à une éducation".

Les lycées réclament le retour de Leonarda ainsi que celui de Khatchik Kachatryan, élève du lycée Camille-Jénatzy, expulsé samedi dernier vers l'Arménie. Plusieurs centaines de jeunes se sont également rassemblés devant le rectorat de Paris avec le même mot d'ordre.

En déplacement en Martinique, Manuel Valls a tenu à répondre à la polémique en affirmant qu'il était "de gauche". "Je suis de gauche parce que je pense qu'il faut aussi une politique qui respecte la loi, le droit, l'homme, mais une politique assumée et ferme en matière de gestion des flux migratoires", a-t-il déclaré.

Lu sur Le Figaro

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