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Affaire Hollande-Gayet : ce qu'il s'est passé avant et après la sortie de Closer
©Reuters

En coulisses

Deux articles, l'un du Monde, l'autre de la version espagnole de Vanity Fair, lèvent le voile sur la soirée passée par l'ex-couple présidentiel avant la sortie du scoop de Closer, le 10 janvier.

Comment François Hollande a-t-il préparé la sortie du numéro explosif de Closer ? Comment Valérie Trierweiler a-t-elle encaissé le choc ? Deux questions qui trouvent quelques réponses à la faveur de deux articles de presse, l’un du Monde, l’autre de la version espagnole de Vanity FairDes articles publiés tous les deux le 20 février, un mois après les révélations du magazine Closer qui prête à François Hollande une relation avec Julie Gayet.

Dans un article titré "Nuit blanche à l’Elysée", le quotidien du soir raconte cette réunion "foutraque et improvisée" à l’Elysée, quelques heures avant la sortie du numéro de l’hebdomadaire people. Il est 21h, François Hollande est entouré de ses conseillers en communication, dont aucun ne doute de la liaison mais qui n'ont pas pu anticiper l'affaire ; le chef de l’Etat n’a pas vu les photos du magazine, mais il en a entendu parler.

Peu avant minuit, un motard débarquera à l’Elysée pour porter à Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, le-dit numéro. Le Monde raconte que le conseiller "s'est résolu à appeler son ami Manuel Valls, qui a lui-même téléphoné au préfet de police de Paris" pour obtenir un exemplaire. Pendant que ses conseillers partent dîner, François Hollande, lui, réfléchit à comment éviter le scandale qui couve. "Il sait que l'humiliation planétaire qu'il inflige à sa compagne va lui valoir le pire", souligne Le Monde.

A 2 heures du matin, Valérie Trierweiler, restée dans l’aile est de l’Elysée, surnommée "aile madame", fait un malaise. François Hollande appelle alors deux amis : Brigitte Taittinger, la directrice de la stratégie et du développement de Sciences Po, et Olivier Lyon-Caen, son conseiller santé. Trois heures plus tard, son hospitalisation est décidée : c’est Brigitte Taittinger, par ailleurs épouse de Jean-Pierre Jouyet, qui la conduira, dans sa voiture, à la Pitié-Salpêtrière.

La suite de l’histoire est racontée par la version espagnole du Vanity Fair, repris et traduit par la version française du magazine, qui cite comme source un ami décrit comme "intime" de Valérie Trierweiler. D’après ce dernier, "Valérie Trierweiler a été sous calmants pendant 48 heures". "À son réveil, elle pensait avoir dormi quelques heures alors que cela faisait déjà presque deux jours. Elle était sous l'effet des médicaments, elle avait mal au cœur et elle avait du mal à se souvenir de ce qu'il venait de lui arriver. On lui avait retiré ses deux téléphones portables et personne ne pouvait la contacter".

D’après les deux journalistes espagnols auteurs de l’article, Vera Bercovitz et Alberto Pinteno, Valérie Trierweiler n’aurait reçu qu’une visite de François Hollande. Une visite qui a duré une trentaine de minutes, alors que les médecins avaient recommandé que celle-ci ne dépasse pas les 6 minutes. Toujours selon la source du magazine, "Valérie était disposée à pardonner l'infidélité, c'est certain. Mais Hollande n'a pas une seule fois fait référence à l'affaire. Il s'est seulement enquis de son état de santé. C'est à ce moment qu'elle a compris que c'était la fin d'une relation de huit ans". François Hollande l’annoncera à l’AFP le 25 janvier.

Wiliam Massonneau, le frère de Valérie Trierweiler, se montre critique dans le magazine envers le comportement du chef de l’Etat : "Je ne me suis jamais comporté de la sorte et j'espère ne jamais faire cela. Hollande est un homme doué de beaucoup d'empathie. Mais sa capacité à mener des vies parallèles me dépasse. Son pouvoir de séduction est immense".

Comment se sent l'ex-Première dame ? Le 29 janvier, Paris Match publie des déclarations, enregistrées lors d'une conversation. Valérie Trierweiler assure "ne pas exclure d'écrire un livre" et se dit "plus dans la déception que dans la colère". En off pourtant, à en croire la version espagnole de Vanity Fair, qui se fonde sur la confidence d'un ami de Valérie Trieweiler, cette dernière aurait lancé à François Hollande : "Je te détruirai comme tu m’as détruite !"

Un peu plus de 24 heures après la publication des deux articles, l'ex-Première dame s'est exprimée via son compte Twitter, évoquant un article du Monde "romancé" et affirmant que les SMS reproduits par la version espagnole du Vanity Fair étaient "totalement inventés". 

Lu sur Revistavanityfair.es

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