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Affaire Fillon/Jouyet : l'ex-Premier ministre accuse le secrétaire général de l'Elysée de mensonge
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Droit de réponse

"Je suis scandalisé contre des accusations qui mettent en cause mon honneur", a déclaré François Fillon sur TF1, en référence aux propos tenus plus tôt par Jean-Pierre Jouyet.

Alors que Jean-Pierre Jouyet a admis avoir évoqué l’affaire Bygmalion et des pénalités dues par l’UMP, François Fillon, lui, a continué à nier en bloc. "Je suis scandalisé contre des accusations qui mettent en cause mon honneur".  "A aucun moment je n’ai demandé à M. Jouyet d’agir sur la justice. Nous n’avons pas parlé des pénalités ". " Si M. Jouyet dit cela, c’est un mensonge", a déclaré l’ancien Premier ministre sur le plateau de TF1 où il était invité dimanche 9 novembre. " Si jamais les enregistrements révélaient que M. Jouyet s’est effectivement exprimé ainsi, alors ça serait extrêmement grave, ça voudrait dire qu’on est en présence d’un scandale d’Etat", a-t-il ajouté.

"Si jamais il est avéré que les propos ont été tenus, c’est vis-à-vis de M. Jouyet que nous aurons une explication judiciaire ", a mis en garde François Fillon. Ce dernier a porté plainte contre Gérard Davet et Fabrice Lhomme, auteurs du livre "Sarko m’a tuer", à l'origine du scandale, et leur a demandé de produire l’enregistrement de leur rendez-vous avec le secrétaire général de l’Elysée. "Je rendrai coup pour coup", a prévenu François Fillon, ajoutant : "Ceux qui pensent que ces accusations vont m’affaiblir, me décourager, se trompent. Elles me font redoubler d’ardeur".

Après avoir démenti une quelconque intervention de l'ex-Premier ministre auprès de lui au sujet des affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Jouyet a fini, dimanche 9 novembre, par changer sa version des faits. Dans une déclaration lue à l’AFP, il a finalement admis que, lors d’un déjeuner, François Fillon avait évoqué les pénalités pour la présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. "François Fillon m’a fait part de sa grave préoccupation concernant l’affaire Bygmalion. Il s’en est déclaré profondément choqué (...) Il a également soulevé la question de la régularité du paiement des pénalités payées par l’UMP pour le dépassement des dépenses autorisées dans le cadre de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ", a ajouté déclaré Jean-Pierre Jouyet. "J’ai fait part à mes interlocuteurs (ndlr, M. Fillon et Antoine Gosset-Grainville, ex-directeur adjoint de cabinet de M. Fillon et ami commun des deux hommes) du fait que la présidence de la République ne pouvait rien s’agissant de cette procédure relevant de la justice", a-t-il ajouté.

Lu sur Les Echos

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