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Affaire du Carlton de Lille : DSK pratiquait "l'abattage" et non le "libertinage" selon les juges
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L'ordonnance des juges d'instruction a été dévoilée ce mercredi par Le Figaro.

L'ordonnance des juges d'instruction est formelle. D'après ceux qui ont décidé le renvoi en correctionnelle de Dominique Strauss-Kahn pour "proxénétisme aggravé" dans l'affaire du Carlton de Lille, il n'y a pas eu "libertinage" mais plutôt "abattage". En clair, les magistrats instructeurs lillois notent que DSK passaient bien "des commandes de prestations" et donc qu'ils savaient très bien que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées.

La présence à certaines soirées de couples extérieurs était davantage un "alibi", selon les juges. Les juges décrivent DSK comme le "roi de la fête". Pour eux, "son ignorance n'est qu'un système de défense". L'ancien patron du FMI"conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s'organisaient qu'en fonction de ses disponibilités d'agenda", font encore valoir les magistrats, qui reprochent aussi à DSK la mise à disposition, pour ces soirées, d'un appartement dont il était "locataire de fait" : il aurait ainsi "accompli un acte matériel de proxénétisme".

Dans un communiqué diffusé le 26 juillet, Dominique Strauss-Kahn avait dénoncé une "instruction exclusivement à charge".

Lu sur Le Figaro.fr

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