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Affaire des écoutes de la NSA : l'ambassade de France à Washington était aussi sous surveillance
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Et encore

Le Monde fait de nouvelles révélations ce mardi après-midi.

La rencontre entre Laurent Fabius et John Kerry ne devraient pas avoir d'impact sur les Etats-Unis et leur système d'espionnage. En tout cas, on en apprend encore un peu plus ce mardi. Selon Le Monde, qui s'est procuré une note interne top secrète, l'ambassade de France à Washington était elle aussi surveillée de près. Une information qui n'est pas vraiment surprenante.

Le quotidien écrit que "le document précise les techniques employées pour espionner les communications des diplomates français : "Highlands" pour le piratage des ordinateurs grâce aux mouchards implantés à distance ; "Vagrant" pour le captage d'informations à partir des écrans ; et enfin PBX, qui revient à s'inviter aux discussions de la diplomatie française comme si l'on participait à une conférence téléphonique"

Mais pourquoi espionner la diplomatie française ? Le journal Le Monde émet une hypothèse et a interrogé un diplomate français. "Pour tenter de comprendre les motivations de la NSA, on peut imaginer que la France a pu, un temps, inquiéter les Etats-Unis après avoir fait part, le 18 mai 2010, de "sa reconnaissance" et du "plein soutien de la France au président Lula pour les efforts qu'il a accomplis" en faveur d'un accord avec l'Iran. Mais ces déclarations françaises semblaient surtout motivées par des considérations commerciales franco-brésiliennes liées à la vente d'avions de chasse Rafale" précise l'article.

L'affaire des écoutes téléphoniques est donc loin d'être terminée.

Lu sur Le Monde

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