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Affaire Bygmalion : une perquisition confirme l’existence de fausses factures
©Charles Platiau / Reuters

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C’est ce que montre une enquête du JDD qui indique aussi que les meetings de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 auraient coûté 19 millions d'euros.

Ce mardi, suite aux nouvelles révélations dans l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé a annoncé son départ de la présidence de l’UMP le 15 juin prochain. Mais ce scandale n’a pas affecté que lui. En effet, les déclarations de l’avocat de l’agence de communication et de celles de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, laissent entendre que cette affaire est avant tout celui des comptes de campagne de l’ancien chef de l’Etat. Ce que tendent à confirmer les informations du Journal du Dimanche. En effet selon l’hebdomadaire, la police a découvert au siège de la société Bygmalion une double comptabilité qui confirme la facturation à l'UMP d'une partie des 42 meetings de Nicolas Sarkozy lors la campagne présidentielle de 2012.

Concrètement, selon le JDD, les policiers ont mis la main sur une double comptabilité lors de perquisitions au siège de Bygmalion et de sa filiale Event & Cie, dans la nuit de lundi à mardi. Ils sont en possession d'une liasse de factures qui montrent que le coût réel des meetings facturés par Event & Cie a été de 19 millions d'euros, dont 14 millions imputés à l'UMP par le biais notamment de factures fictives, ajoute l'hebdomadaire, qui cite un cadre de Bygmalion. 

Ce cadre explique donc que "sur ces 14 millions, une petite part pouvait légalement être prise en charge par le parti, donc grosso modo le dépassement des comptes de campagne est de l'ordre de 11 millions d'euros". Ce montant de 11 millions d'euros a été révélé par Patrick Maisonneuve, avocat de Bygmalion, lundi dernier, puis par Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président de l'UMP, Jean-François Copé, qui a démissionné mardi.

La même source assure que Bygmalion avait tiré le signal d'alarme auprès de l'équipe de campagne début avril 2012. Il précise que le coût des meetings allait de 250 000 euros pour les "petits formats" rassemblant 3 000 à 4 000 personnes à 3,5 millions d'euros pour une réunion géante à Villepinte, près de Paris. Il précise enfin que la société Event & Cie prenait 20 à 25% de marge. Avec ces nouvelles révélations, l’UMP est plus que jamais dans la tourmente. 

Lu sur Le Journal du Dimanche

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