Affaire Bygmalion : Copé va porter plainte, L'Express publie une preuve de son implication<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé est dans la tourmente
Jean-François Copé est dans la tourmente
©Reuters

Nouveaux rebondissements

Interrogé ce lundi matin sur BFMTV, le président de l'UMP a répété ne pas être au courant de ces histoires de facture. L'Express a mis en ligne une facture de 878 000 euros signée de main.

Jean-François Copé est dans la tourmente. Comme attendu, l'après élections européennes tourne au règlement de compte à l'UMP. Et depuis dimanche soir, les voix se multiplient au sein du parti pour demander de la "clarté". François Fillon et Alain Juppé sont les principaux fers de lance et exigent des explications rapides de la part du président du parti. D'autres, plus radicaux, réclament même la tête de Jean-François Copé. Ce lundi, le député-maire de Meaux s'est une nouvelle fois défendu. Invité de BFMTV, il a nié être au courant d'éventuelles malversations financières.

"Je n'ai pas vu les factures, ce n'était pas ma fonction. Je faisais confiance à ceux dont c'était le métier. Je n'ai pas pour mission de repasser derrière des gens dont c'est le métier", a assuré Jean-François Copé et d'insister : "Je ne savais rien du tout". Pourtant, malgré ces nouvelles dénégations de la part du président de l'UMP, L'Express vient de publier une preuve qui l'accable encore un peu plus. En effet, l'hebdomadaire a mis en ligne un contrat de la société Emakina d'un montant de 878 000 euros hors taxe signé de sa main le 1er février 2012. Troublant.

L'Express indique que "E-Makina dirigée par Manuel Diaz s'était vue confiée toute la campagne numérique de l'ancien président lors de la dernière présidentielle" et explique ne publier que "la dernière page de ce document de 15 pages paraphé en bas de chacune d'elles par Jean-François Copé et signé à la dernière page au dessus de la mention "Monsieur Jean-François Copé, secrétaire général". 

Un bureau politique exceptionnel est convoqué mardi matin. Afin de "desserrer l'étau", Jean-François Copé compte "proposer plusieurs initiatives".  Le président de l'UMP entendait par exemple demander à René Ricol, personnalité qui aurait fait l'unanimité car apprécie de tous et notamment de François Fillon et Nicolas Sarkozy. Mais selon des informations du Point.fr, l'ancien commissaire aux comptes et actuel président du cabinet d'expertise et de conseil financier Ricol Lasteyrie refuse. "Je n'ai pas à faire un audit des finances de l'UMP, c'est ridicule !" a-t-il fait savoir avant d'ajouter : "Il n'est pas question de procéder à un tel audit dans la mesure où une information judiciaire est en cours". 

Mais en début d'après-midi, un nouveau rebondissement a eu lieu. A en croire des informations du Nouvel Observateur, Jean-François Copé aurait décidé de porter plainte contre X dans cette affaire Bygmalion. Il aurait aussi demandé à être entendu par la justice. Le député Pierre Lellouche, qui conteste avoir été associé à une conférence facturée et organisée en son nom en mai 2012, a lui aussi annoncé qu’il allait porter plainte pour usurpation d’identité. Le président de l’UMP devrait confirmer son dépôt de plainte devant les membres du bureau politique du parti. La réunion de crise sera des plus électriques. 

lu sur L'Express

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