Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy mis en examen pour abus de faiblesse<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Nicolas Sarkozy a été entendu par le magistrat de 17 heures à 22 heures.
Nicolas Sarkozy a été entendu par le magistrat de 17 heures à 22 heures.
©France 2

Justice

L'ancien président de la République a été mis en examen par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil dans le cadre de l'affaire Bettencourt.

L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été mis en examen ce jeudi soir pour abus de faiblesse par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, à Bordeaux, dans le cadre de l'affaire Bettencourt.

Nicolas Sarkozy a été entendu par le magistrat de 17 heures à 22 heures. Une confrontation entre l'ex chef d'Etat et au moins un ancien membre du personnel de Liliane Bettencourt a été organisée par le juge pour vérifier si Nicolas Sarkozy s'était rendu une ou plusieurs fois chez l'héritière de l'Oréal pendant la campagne présidentielle de 2007.

L'ex président de la République a toujours affirmé s'être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne présidentielle de 2007. Il y aurait rencontré brièvement André Bettencourt, le mari de la milliardaire, décédé en novembre de la même année.

Interrogé par Europe 1, Cela me surprend à moitié dans la mesure où il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy est au centre de ce dossier depuis son début [...] Je pense que c'est un faisceau d'éléments qui a conduit le juge d'instruction à prendre cette décision importante.Pour l'avocat de l'ex chef d'Etat, Me Thierry Herzog, cette mise en examen est "incohérente sur le plan juridique, et injuste".

Le député maire de Nice, Christian Estrosi, dénonce "des méthodes au relent politique évident". "La justice ne doit pas permettre plus longtemps l'instrumentalisation de cette affaire", a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

"Je considère que Nicolas Sarkozy est toujours innocent. Je suis un peu surpris de cette mise en examen. Franchement, on peut se demander s'il n'y a pas d'arrières pensées des juges avec certaines personnalités. Franchement vous voyez Nicolas Sarkozy abuser de la faiblesse d'une veille dame?", a déclaré, Thierry Mariani, député des Français de l'étranger et vice-président de l'UMP.

Marine Le Pen estime pour sa part que "s'ils étaient avérés, les faits qui motivent l'enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves". "Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel", a rajouté la présidente du Front national.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !