Affaire Bettencourt : François-Marie Banier et Patrice de Maistre condamnés à de la prison ferme <!-- --> | Atlantico.fr
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Liliane Bettencourt, diminuée, n'a pas pu assister au procès
Liliane Bettencourt, diminuée, n'a pas pu assister au procès
©Reuters

Parce que je le vaux bien

François-Marie Banier et Patrice de Maistre ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Bordeaux ce jeudi dans le cadre de l'affaire Bettencourt. "Ma première pensée va naturellement à ma mère, pour son honneur, pour sa dignité", a déclaré Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de la patronne de L'Oréal.

François-Marie Banier, l'ex-confident de Liliane Bettencourt, et Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de L'Oréal ont eu moins de chance qu'Eric Woerth. Tous deux ont été condamnés ce jeudi pour "abus de faiblesse" et "blanchiment" par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Plus tôt dans la journée, l'ex ministre du Travail a quant à lui été relaxé.

François-Marie Banier a été condamné à 3 ans de prison, dont 6 mois avec sursis, 350 000 euros d'amende et 158 millions d'euros de dommages et  intérêts à l'encontre de Liliane Bettencourt. Peine moins lourde pour Patrice de Maistre qui écope de 30 mois de prison, dont 12 avec sursis, et 250 000 euros d'amende. Les deux hommes comptent faire appel de leur condamnation.

Denis Roucou, président du tribunal, a mis en avant la "particulière vulnérabilité" de Liliane Bettencourt âgée de 92 ans aujourd'hui. Après le décès de son mari en 2007, la patronne de L'Oréal, "traumatisée et profondément troublée (…) s'est retrouvée à la merci d'hommes en qui elle plaçait sa confiance". Pour le tribunal, François-Marie  Banier et Patrice de Maistre ont profité "de son état confusionnel pour tenter de s'accaparer sa fortune". François-Marie  Banier en particulier exerçait "une réelle emprise psychique et morale" sur la femme la plus riche de France, qui n'a pas assisté au procès.

"Ma première pensée va naturellement à ma mère, pour son honneur, pour sa dignité, et puis vers toute sa famille, la nôtre. Mais il ne m'appartient pas de commenter cette décision de justice", a déclaré sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers, partie civile au procès.

Lu sur Le Point

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