Affaire Bayou : l'enquête de Libération divise EELV

Selon Libération, l’ancien leader du parti (...) vivait depuis trois ans sous la pression d’un collectif informel lui reprochant sa conduite et enquêtant sur ses relations avec les femmes, allant jusqu’à interroger ses anciennes compagnes, en signant notamment un email « Les Louves Alpha » écrit Le Parisien.

« Méthodes dignes de la Stasi », pour les uns, « inquisition » pour d’autres. Les réactions ont été vives.

Contactée par Le Parisien, la militante EELV Rosalie Salaün-Gourlaoueñ estime être reconnaissable en la personne que Libération appelle « Eugénie » et qui est décrite comme la meneuse du collectif des « Louves alpha ».

« J’ai découvert le nom de ce prétendu collectif à la lecture de la presse », confie-t-elle. Dénonçant « un tissu de mensonges », elle tient à préciser que si elle fait bien partie de la cellule enquête d’EELV, elle « ne participe pas à l’enquête sur Julien Bayou ». Elle assure voir dans tout cela « une belle opération de manipulation » ajoute Le Parisien.

« Bayou et son ex sont en train de régler leurs comptes par médias interposés », juge également un membre de la direction d’EELV.