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Affaire Alexandre Benalla : Vincent Crase, impliqué également sur les images, est à son tour en garde à vue
©Christophe ARCHAMBAULT / POOL / AFP

Second fautif ?

Un second collaborateur d'Emmanuel Macron, présent aux côtés d'Alexandre Benalla sur les images violentes de la vidéo du 1er mai dévoilée par Le Monde, a été placé en garde à vue. Vincent Crase a donc été également sanctionné par l'Elysée.

Vincent Crase, un autre collaborateur du président de la République présent aux côtés d'Alexandre Benalla sur les images des scènes de violentes rixes et de répression contre des manifestants du 1er mai, a également été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à la suite de la diffusion de la vidéo.

Vincent Crase est un gendarme réserviste basé dans l'Eure. Il s'est reconverti dans la sécurité privée. Il était salarié de La République en Marche en tant qu'"agent d'accueil".

Le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit, a dévoilé dans une conférence de presse ce jeudi qu'un autre chargé de mission d'Emmanuel Macron était présent lors des violences immortalisées sur la vidéo devenue virale : Vincent Crase accompagnait Alexandre Benalla. 
"Ayant outrepassé son autorisation, de la même manière qu'Alexandre Benalla, [Vincent Crase] a été sanctionné, comme lui, par une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire".
Le porte-parole de L'Elysée a précisé que le Palais avait mis fin à "toute collaboration entre lui et la présidence de la République". 
Vincent Crase a été placé en garde à vue pour les chefs de "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public" et "usurpation de fonction", selon le parquet de Paris. 
Selon des informations du Monde, Vincent Crase a créé une association, la "Fédération française de la sécurité privée" avec Alexandre Benalla, en avril 2016. L'association a rapidement été dissoute. 

Alexandra Benalla a été placé un peu plus tôt cette semaine en garde à vue également. Une procédure de licenciement à son encontre a été lancée par l'Elysée. 

Lu sur Le Figaro

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