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Adieu, Di-Antalvic
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L'antalgique préféré des Français disparaîtra dans 15 mois.

Alliage de paracétamol et d'une molécule opiacée, le Di-Antalvic n'a jamais quitté le hit-parade des meilleures ventes de médicaments depuis les années 1960. Délivré sur ordonnance, il est remboursé par la sécurité sociale. Les Français en sont ainsi devenus de très loin les plus gros consommateurs en Europe. Mais l'agence européenne vient de décider d'interdire dans 15 mois tous les médicaments contenants du dextropropoxyphène (la molécule du Di-Antalvic)

Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les finances publiques. Depuis des années, le Di-Antalvic coûte trop cher aux caisses de la sécurité sociale, et les pouvoirs publics souhaiteraient que les Français s'orientent désormais vers des médicaments en accès libre (aspirine, etc.) pour soigner leurs petites douleurs. De plus, le médicament d'Aventis comporterait des risques pour la santé des consommateurs. Consommé à trop haute dose, il peut être mortel.

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