Accusation de viols : Damien Abad conteste les faits « avec la plus grande force »<!-- --> | Atlantico.fr
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Damien Abad conteste les faits, suite aux révélations de Mediapart sur des accusations de viols.
Damien Abad conteste les faits, suite aux révélations de Mediapart sur des accusations de viols.
©JOEL SAGET / AFP

Remaniement

Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités, est accusé de viol par deux femmes, selon des révélations de Mediapart. Les faits présumés datent de 2010 et 2011. Damien Abad conteste les faits.

Damien Abad qui vient d’être nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, est accusé de viols par deux femmes, selon des révélations de Mediapart. Damien Abad a tenu à préciser qu’il  n'avait jamais « exercé quelque forme de contrainte que ce soit sur aucune femme ».

Le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad « conteste avec la plus grande force » les « accusations de violences sexuelles » contre lui, dans un communiqué publié ce dimanche, après la parution samedi soir d'un article de Mediapart relatant que deux femmes l'accusent de viols :

« Je conteste avec la plus grande force ces accusations de violences sexuelles. Je conteste avoir exercé quelque forme de contrainte que ce soit sur aucune femme. Je conteste enfin tout abus de pouvoir lié aux fonctions que j’ai occupées ».

Selon Mediapart, deux femmes accusent Damien Abad de viols en 2010 et 2011. Des signalements ont été adressés sur ces faits à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, a précisé la rédaction de Mediapart. Une plainte pour viol a été déposée en 2017 contre Damien Abad et classée sans suite.

Contacté par Mediapart, Damien Abad conteste formellement les faits et tient « à affirmer avec force que les relations sexuelles que j’ai pu avoir ont toujours reposé sur le principe du consentement mutuel ». Il assure n'avoir « évidemment jamais drogué qui que ce soit » ni « jamais accompagné de femme sans son consentement ».

Concernant la plainte dont il a fait l'objet, il affirme auprès du site d'investigation qu'il lui est « impossible physiquement de commettre les actes décrits » en raison de son handicap.

La Première ministre Elisabeth Borne a réagi ce dimanche à ces accusations, assurant quelle « n'étai(t) pas au courant » de ces signalements.

Elle a néanmoins fait la promesse qu'il n'y aura « aucune impunité pour que les femmes qui peuvent être victimes d'agression, de harcèlement puissent libérer leur parole ».

BFMTV

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