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Accord de sortie de crise
à Roissy
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Aéroports

Quatre des cinq syndicats ont signé l'accord, malgré l'assemblée générale qui avait voté la poursuite du mouvement.

[Mis à jour le 26/12/2011 à 14h30]

Au 11ème jour, quatre des cinq syndicats des agents de sûreté des aéroports semblent décidés à ne pas laisser la grève s'enliser. Les fédérations FO, CFTC, CFDT et Unsa du secteur ont décidé d'accepter les propositions du patronat, qui a offert une prime annuelle d'un salaire afin de sortir du conflit. Seule la CGT n'a pas signé l'accord de sortie de crise et préfère consulter sa base avant toute décision.

[Publié le 26/12/2011  à 13h15]

Ce lundi matin, les agents de sûreté des aéroports ont reconduit leur mouvement de grève pour le onzième jour consécutif, alors que certains syndicats envisageaient la veille d’arrêter le mouvement.

Il n’a que peu de répercussion sur la trafic aérien, les effectifs de la Police aux frontières et de la Gendarmerie du transport aérien ayant été mobilisés afin de remplacer les grévistes. Ce matin, la situation était «normale» à Roissy, a indiqué un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP).

Les grévistes réclament 200 euros d’augmentation de leur salaire mensuel. En réponse, le syndicat patronal (Sesa) propose d’augmenter le montant de leur prime annuelle en la portant à un mois de salaire, sous certaines conditions. Les syndicats sont partagés face à cette offre : la CGT est contre, alors que l’Unsa-FMPS, premier syndicat de la banche prévention sécurité, y réfléchit. Ils doivent faire face à un effritement du mouvement. Hier, d'après le Sesa, on comptait entre 10% et 50% de grévistes selon les sites, soit 20% de moins que samedi.

Après dix jours de conflit, "les salariés ont perdu beaucoup d'argent" et depuis l'intervention de la police et la gendarmerie pour remplacer les grévistes, "le mouvement s'épuise", explique Erik Brio, secrétaire général de l'Unsa-FMPS.

Lu sur Les Echos

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