Accident au 3e RPIMa : l'ex-militaire Nicolas Vizioz condamné à deux ans avec sursis<!-- --> | Atlantico.fr
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Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné à deux ans de prison avec sursis l'ancien sergent Vizioz.
Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné à deux ans de prison avec sursis l'ancien sergent Vizioz.
©Flickr/Su morais

Fusillade accidentelle

Nicolas Vizioz avait blessé 16 personnes lors d'une démonstration du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Carcassonne le 29 juin 2008.

Deux ans avec sursis pour une grosse erreur. L'ancien sergent Nicolas Vizioz, qui avait blessé le 29 juin 2008 seize personnes lors d'une démonstration de tir dans une caserne de Carcassonne dans l'Aude a en effet été condamné ce lundi à deux ans avec sursis, échappant donc aux six mois ferme et dix-huit mois avec sursis qui avaient été requis. L'avocat de Nicolas Vizioz Me Jean-Robert Nguyen Phung s'est dit "content que le tribunal ait enlevé les six mois ferme que réclamait le procureur de la République, qui étaient totalement humiliants et vexatoires" assurant que son client, qui a admis sa responsabilité à l'audience "ne peut qu'être satisfait, ou du moins soulagé par la décision qui a été rendue".

Au contraire, l'avocat de parties civiles Me Hervé Gerbi a indiqué qu'il souhaitait que le parquet fasse appel de la décision du tribunal déclarant que "la justice pénale n'a pas été au rendez-vous de l'exemplarité".

Les anciens supérieurs du militaire, Christophe Allard et Hugues Bonningues, ont quant à eux  été condamnés à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier alors que le parquet avait demandé un an de prison avec sursis.

Enfin, le tribunal de Montpellier a relaxé les trois autres prévenus dont Frédéric Merveilleux du Vignaux, ex-chef de corps du Troisième Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), ainsi que Lionel Peyre alors que le parquet avait requis contre eux six mois avec sursis.

Me Hervé Gerbi a expliqué à ce sujet que les victimes "n'attendaient pas forcément de la prison ferme compte tenu de la nature du dossier. L'attente était sur la responsabilité et la condamnation du lieutenant-colonel Peyre et du colonel Merveilleux du Vignaux".

Lu sur TF1 News

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