A Saint-Nazaire, le rachat des Chantiers de l’Atlantique par l'Italien Fincantieri semble au point mort avant la date limite du 31 décembre<!-- --> | Atlantico.fr
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Paquebot dans un chantier
Paquebot dans un chantier
©Reuters

Réindustrialisation ?

Le constructeur français de paquebot est actuellement la propriété de l'Etat à 84%, les salariés s'inquiètent pour leur savoir-faire car l'acheteur potentiel a passé des accords avec la Chine

Selon la Commission européenne, impossible en l’état pour le groupe Fincantieri, détenu en grande partie par l’Etat italien, de s’offrir le chantier naval français appelé à construire à l’horizon 2038 le porte-avions de nouvelle génération destiné à succéder au Charles-de-Gaulle constate Le Monde.

Donc, il ne devrait pas y avoir, à court terme, de changement d’actionnaire à la barre des Chantiers de l’Atlantique, fleuron de la construction navale employant 3 300 salariés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)

Et pour Philippe Grosvalet, président PS du conseil départemental de la Loire-Atlantique : « Fincantieri scie la branche sur lesquels les chantiers navals européens sont assis en vendant son savoir-faire aux Chinois » Selon lui, le projet d’acquisition des Chantiers serait immanquablement synonyme de « pillages technologiques à venir ».

David Samzun, maire socialiste de Saint-Nazaire, est aussi opposé à l'opération, constant un paradoxe: « invoquer la nécessaire réindustrialisation du pays à la lumière de la crise actuelle et lâcher un fleuron qui est riche d’un carnet de commandes rempli sur dix ans. »

Pour Les Echos : "Le groupe public italien a jusqu'à jeudi pour déposer ses réponses aux questions de la Commission européenne sur cette opération de concentration. Faute de quoi, sauf nouveau délai accordé, la vente par l'Etat français de 50% du capital des Chantiers de l'Atlantique à son concurrent italien tombera à l'eau."

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