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A cause du conflit syrien, la banque de graines du Svalbard va être sollicitée pour la première fois
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Conséquences

Le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda), vient en effet de faire appel à l'entrepôt pour reconstituer ses réserves.

C'est une première. La Réserve mondiale de semences du Svalbard, une sorte "d'arche de Noé des espèces végétales" située aux confins de la Norvège, en Arctique, a annoncé qu'elle allait pour la première fois être mise à contribution.

Un organisme, le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda), vient en effet de faire appel à l'entrepôt pour reconstituer ses réserves. Icarda a dû quitter Alep pour Beyrouth en 2002, à la suite du conflit syrien, et a vu sa banque de gènes détruite à la suite du conflit.

"C’est la confirmation que la Réserve mondiale du Svalbard est une mesure mondiale utile et indispensable", a souligné Åsmund Asdal, le coordinateur de la Réserve.

Cette dernière est un mélange entre un bunker et un coffre-fort, située à 1000 km du Pôle Nord environ. L'endroit est ultra-sécurisé et assure des conditions de conservation optimales, même en cas de panne de courant. Les Etats et institutions dépositaires restent propriétaires des semences entreposées au Svalbard et peuvent les en retirer quand ils le souhaitent. 

Aujourd'hui, plus de 865 000 échantillons ont à ce stade été déposés à Svalbard par 65 banques de gènes différentes, ce qui représente plus de 40% de la diversité génétique végétale mondiale d'après le journal norvégien Verdens Gang. Certaines céréales auraient été cultivées pour la première fois dans la région, notamment en Syrie, désormais dévasté par la guerre, souligne le Washington Post.

Lu sur le Washington Post

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