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A Brachay, Marine Le Pen prône l'arrêt de l'immigration et prédit "l'hiver" des socialistes
©Reuters

Rentrée

La présidente du Front national a prononcé son discours de rentrée ce samedi à Brachay, petit village de Haute-Marne.

Ce discours de rentrée dans un petit village - symbole de la France "oubliée" par les élites - avait pour but de mettre en selle le parti avant les prochaines échéances électorales et de faire oublier la guerre avec Jean-Marie Le Pen, qui mine le FN depuis plusieurs mois... et qui n'a pas été abordé dans le discours de Marine Le Pen.

La présidente du FN s'est concentrée sur des sujets d'actualité, en particulier la crise migratoire : "L’immigration en France est aujourd’hui hors contrôle. Tout a été fait sous Nicolas Sarkozy et François Hollande pour que la vague de l’immigration grossisse et déferle à pleine vitesse sur notre pays", a-t-elle estimé. "Le pouvoir en France n’est plus au service du peuple français. Ce pouvoir est submergé par une série de crises qu’il ne contrôle pas", a-t-elle ajouté.

Elle a demandé la fin des "aides ultrafavorables imposées par les directives européennes et acceptées par les partis au pouvoir depuis des années" qu'elle promet de "supprimer". Citant le logement gratuit et l'aide médical d'Etat, elle a lancé : "Pendant ce temps, combien de familles françaises où l'on ne se soigne pas correctement les dents ou les yeux parce que cela coûte cher et que c'est très mal remboursé ?"

En tout état de cause, elle a promis, si elle était élue en 2017, d’"arrêter l’immigration légale et clandestine". Sur l'islam radical, elle a rappelé son crédo : "Expulsons les étrangers islamistes, fermons les mosquées radicales. Et nous expulserons les imams étrangers qui sont à leurs têtes".

La présidente du FN n'a pas été tendre avec ses adversaires, en particulier François Hollande : "La situation de la France sous la présidence Hollande, ce n'est plus simplement une dégradation, c'est maintenant une déchéance complète", a-t-elle déploré, avant de dépeindre François Hollande en "président fainéant". Pour elle, il reste à la majorité "moins de deux ans à vivre". "Les socialistes savent que l'hiver va venir, que les Français vont les chasser et que c'est nous, les patriotes, qui allons les pousser vers la sortie en commençant par les conseils régionaux", a-t-elle dit.

Lu dans Le Monde

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