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37 % des étudiants en médecine, et 42 % des étudiants hospitaliers ont déjà pensé à arrêter leurs études pour des raisons financières.
37 % des étudiants en médecine, et 42 % des étudiants hospitaliers ont déjà pensé à arrêter leurs études pour des raisons financières.
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Désarroi

L'Association nationale des étudiants en médecine de France a réalisé une étude sur la situation financière de ces étudiants, dévoilée en début de semaine. Il en ressort que plus de la moitié de ces jeunes ne mangent pas à leur faim à cause de difficultés financières.

37 % des étudiants en médecine, et 42 % des étudiants hospitaliers ont déjà pensé à arrêter leurs études pour des raisons financières, selon une étude de l'Association nationale des étudiants en médecine en France, que dévoile mercredi 4 octobre France Inter. Face à l'inflation générale, l'Anemf veut alerter sur la précarité financière de ces étudiants en médecine. L'association estime que le coût de la rentrée 2023 "s'élève à plus de 4 400 euros pour les étudiants entrant dans le deuxième cycle des études médicales, soit une élévation de 8,15 % par rapport à la rentrée 2022".

Selon l'Anemf, un étudiant en médecine sur deux a déjà été à découvert bancaire pendant l'année (48 %) et cela grimpe jusqu'à 54 % des étudiants hospitaliers. "52 % des étudiants hospitaliers considèrent être confrontés à des difficultés financières" et seulement "45 % considèrent avoir assez d'argent pour couvrir leurs besoins mensuels".

Ces difficultés financières, forcent 55 % des étudiants à ne pas manger à leur faim, un indicateur en hausse de 12 points par rapport à 2019, date de la précédente enquête. Ils sont même 41 % à sauter au moins un repas par mois pour des raisons financières. À cela, s'ajoute le logement : "29 % ont des difficultés à payer leur loyer", cela concerne même "32 % des étudiants hospitaliers".

France Info

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