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1re intervention au 20h de TF1 : le Premier ministre martèle la nécessité de soutenir les entreprises tout en assurant la justice sociale mais ne donne aucun détail concret
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Gouvernement de Manuel Valls

Le nouveau Premier ministre Manuel Valls s'est exprimé ce mercredi soir, sur TF1. Il est revenu sur sa nomination, la composition de son gouvernement et a détaillé ses grands chantiers.

C'est son premier plateau télé depuis son entrée en fonction comme Premier ministre, après la passation de pouvoir, lundi 1er avril, avec Jean-Marc Ayrault. Manuel Valls s'exprime en direct, sur TF1

Face à Gilles Bouleau, il est revenu sur sa nomination, qu'il a apprise "directement par le président de la République. C'est lui qui décide de nommer son premier ministre. Il me l'a dit lundi"

"Le président de la république voulait répondre au message des Français [suite aux résultats des élections municipales, ndlr]. Un message de colère, de crainte vis-à-vis de l'avenir [...] Nous avons composé un gouvernement compact, décidé, ungouvernement de combat au service des Français." 

Manuel Valls a assuré s'inscrire dans la continuité de Jean-Marc Ayrault, à qui il a rendu hommage. Évoquant l'arrivée de deux nouveaux ministres, François Rebsamen et Ségolène Royal, il a assuré que c'était un homme et une femme "d'expérience".

Un gouvernement cohérent ? Oui, a assuré le Premier ministre : "La cohérence c'est servir le pays, mettre en oeuvre le pacte de responsabilité mis en oeuvre par le président de la République. Nous devons soutenir les entreprises, les grandes comme les PME/PMI."

Face à Gilles Bouleau, le Premier ministre a martelé la nécessité de soutenir les entreprises : "Les salariés, les entrepreneures sont indispensables pour créer de la richesse, de la croissance", a-t-il assuré, tout en restant très laconique sur les détails. 

Le déficit public. "Nous devons réduire les déficits public, sinon la dette pèse sur les Français, sans remettre en cause les services publics indispensables : l'école, la santé". Réduire les déficits, une question "de crédibilité pour la France", a souligné le Premier ministre, réaffirmant être un homme de gauche.

Le chômage. Manuel Valls est resté flou sur son combat contre le chômage, évoquant des actions "au service de l'attractivité, de la compétitivité, [afin de] libérer de l'énergie et créer de l'emploi."

Les impôts. Face aux hausses d'impôts, le Premier ministres s'est justifié : "Pourquoi des impôts ? Il fallait réduire les déficits." Comme François Hollande l'a évoqué lundi soir, Manuel Valls s'est inscrit dans la même ligne, évoquant lui aussi une baisse de la fiscalité sur les ménages. 

Le rôle de l'opposition. Sur TF1, Manuel Valls a renvoyé l'opposition a ses responsabilités : " Ensemble, nous devons répondre à la crise économique", a-t-il insisté avant d'ajouter : "chacun, à droite comme à gauche a une responsabilité". 

Manuel Valls a rappelé être au service de François Hollande : c'est le président de la République "qui fixe le cap" a-t-il insisté. 

Son message au gouvernement. Manuel Valls a lancé un avertissement à peine voilé aux membres de son nouveau gouvernement : il ne veut pas de tensions entre eux : "Moi je souhaite une équipe unie, solide". En ligne de mire : Michel Sapin et Arnaud Montebourg, tous les deux à Bercy, dont le duo pourrait faire des étincelles.

Enfin, Manuel Valls a conclu son intervention sur TF1 en rappelant qu'il voulait que la France "réussisse" et qu'à la fin du quinquennat de François Hollande, "les Français vivement mieux", ajoutant qu'il voulait servir ses compatriotes. 

>> La composition du gouvernement Valls

Le prochain grand rendez-vous médiatique pour Manuel Valls est fixé au 8 avril. Il fera alors sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.

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