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14 Juillet : incidents sur les Champs-Élysées après le défilé militaire
©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

180 interpellations

180 personnes ont été interpellées en marge du défilé. Des Gilets jaunes, dont des figures du mouvement, étaient mobilisés dans la matinée. Des incidents ont éclaté après le défilé militaire entre des casseurs et des forces de l’ordre.

Des manifestants et des casseurs étaient présents ce dimanche après-midi sur les Champs-Élysées en marge du défilé militaire organisé en ce jour de Fête nationale. Un face-à-face tendu a alors éclaté avec les forces de l’ordre à l’issue des cérémonies du 14 juillet.

C’est la première fois depuis le 16 mars dernier que des Gilets jaunes sont revenus manifester sur les Champs-Élysées. Une flambée de violences avait à l'époque émaillé le mouvement lors du 18e samedi de mobilisation.

Selon un nouveau bilan, 180 personnes ont été interpellées à Paris en marge du défilé militaire en ce dimanche 14 juillet. Ces chiffres ont été communiqués par la préfecture de police de Paris. Des Gilets jaunes avaient appelé à manifester. 

Le calme a pu revenir sur les Champs-Elysées même si les commerçants de la plus belle avenue du monde redoutent des débordements dans la soirée à l’occasion du 14 Juillet et des résultats des matches de la Coupe d’Afrique des nations Sénégal – Tunisie et Algérie – Nigeria. 

Un important dispositif de sécurité doit être déployé ce soir. 

Plusieurs figures des Gilets jaunes ont également été placées en garde à vue ce dimanche (Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et Éric Drouet). Ils ont été relâchés dans la journée. 

C’est après la fin de la cérémonie que la situation s’est tendue. Vers 14h30, des manifestants mais aussi des jeunes dissimulant leurs visages sous des foulards et des capuches ont investi le haut de l’avenue qui avait été rouverte au public. De nombreuses barrières métalliques, utilisées pour limiter les déplacements des spectateurs, ont été mises à terre et des poubelles ont été incendiées. Les forces de l’ordre ont riposté avec des grenades lacrymogènes.

La majorité des infractions constatées par les forces de l'ordre étaient liées à des cas d' "organisation de manifestation non déclarée", "violences sur personnes dépositaires de l'ordre public", "dégradations de biens publics" ou "port d'arme prohibé", d'après BFMTV.

Face aux images de violences et de débordements sur les Champs-Elysées, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déploré ces nouveaux incidents dans un message publié sur Twitter :

"Comment est-ce possible que des Black Blocs et des voyous d’extrême gauche arrivent à tout saccager le jour de notre fête nationale? Pourquoi cette incompétence chronique d’un ministre de l’Intérieur en dessous de tout et incapable d’assumer la moindre responsabilité ?".

Sur BFMTV, Christophe Castaner a estimé que "ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir honte" : 

"Moi j'ai surtout vu des militaires, des policiers, des gendarmes et des pompiers. Là, je reçois les familles des victimes. Ceux qui ont perdu un frère, une sœur, un enfant.  Ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir un peu honte. Aujourd’hui c’est un jour où la Nation est réunie. Et je pense que la Nation, il faut la respecter".

Huffington Post

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