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"Stupéfié",  Claude Bartolone s'interroge sur "la volonté" de François Hollande de se représenter
©Reuters

Hésitation

Le président de l'Assemblée nationale prend également ses distances avec le chef de l'Etat concernant les confidences dévoilées dans le le livre "Un président ne devrait pas dire ça".

"Je me pose des questions sur sa volonté. Dans un entretien à La Provence publié jeudi soir, Claude Bartolone a assuré vendredi qu'il s'interrogeait sur le souhait de François Hollande de se représenter en 2017. Le président socialiste de l'Assemblée nationale a perçu "une hésitation" dans les confidences du chef de l'Etat à des journalistes du Monde dans le livre Un président ne devrait pas dire ça, publié cette semaine, et qui a provoqué plusieurs controverses.

"Je me pose des questions sur sa volonté. Une hésitation transparaît. Je lui ai fait part de ma stupéfaction. Il y a un grand besoin d'explication pour comprendre s'il veut vraiment être candidat", déclare Claude Bartolone dans un entretien au quotidien La Provence. A la question de savoir si ces confidences sur les magistrats, l'islam, l'immigration ou encore Notre-Dame-des-Landes étaient "une forme de suicide politique", il répond que "non parce que François Hollande est pleinement responsable de ses décisions". Mais, la critique poite alors.  S'il estime qu'un président "doit entretenir le feu sacré de la République", il note qu'un président "ne doit pas autant se confesser. Le devoir de silence fait partie de sa fonction".

A propos de la présidentielle de l'année prochaine, il continue de penser que "si la gauche n'est pas capable de se rassembler, aucun candidat ne sera en position de gagner. François Hollande comme les autres". Il déplore que la majorité n'ait pas "trouvé de règle de vie commune dans ce quinquennat".

Claude Bartolone dénonce une stratégie mal initiée, jugeant regrettable la concomitance de la sortie de ce livre ("Un président ne devrait pas dire ça...", Stock) et du long entretien accordé par le chef de l'Etat à L'Obs qui "aurait pu mobiliser". "Vraiment, les stratèges de la communication présidentielle ont fait très fort..." se désole-t-il

Lu sur La Provence

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