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"Quoique, avec le second amendement…" : Donald Trump a-t-il appelé au meurtre d'Hillary Clinton ?
©Reuters

La phrase de trop ?

Le candidat républicain est sous le feu des critiques démocrates après son étrange sous-entendu dans un discours prononcé en Caroline du Nord.

Il a suffi d'une petite phrase pour que Donald Trump provoque une énorme tempête médiatique qui divise l'Amérique.

Lors d'un rassemblement mardi après-midi à Wilmington, en Caroline du Nord, le candidat républicain s'est présenté comme le seul à même de défendre le fameux deuxième amendement de la Constitution, qui garantit "le droit de garder et de porter des armes". Dans les faits, seule la Cour suprême, composée de neuf juges nommés à vie, serait à même de modifier le second amendement. L'un des postes est vacant depuis la mort mi-février du juge ultra-conservateur Antonin Scalia. La Cour est désormais divisée entre 4 progressistes et 4 conservateurs. Il est très possible que le choix du nouveau juge revienne au successeur de Barack Obama.

Le sujet est donc devenu un des points clefs de la campagne. "Fondamentalement, Hillary veut abolir le deuxième amendement", a affirmé Trump lors de son meeting. "Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les gars. Quoique, avec le second amendement... peut-être qu'il y a une solution, je ne sais pas."

Le milliardaire américain vient-il d'appeler au meurtre de sa rivale ? C'est ce que suggère certains supporters démocrates.Hillary Clinton a également tweeté sur le sujet.

De son côté, le clan Trump a très vite tenté d'éteindre la polémique. Jason Miller, son principal conseiller en communication. "Les supporters du second amendement sont très dynamiques et sont complètement unis, ce qui leur confère un grand pouvoir politique."

Lu sur Le Monde

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