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"Méprisant", "à la limite du racisme", "incident diplomatique" : la blague de Macron sur le président du Burkina Faso passe mal
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En roue libre

Dans un communiqué publié mardi, les élus de La France insoumise ont estimé que cet "écart de langage" était des plus méprisants".

Emmanuel Macron s'est il senti l'âme d'un pro du stand-up ? Mardi, le président français a prononcé un long discours à l'université d'Ouagadougou, avant de se prêter au jeu des questions-réponses avec des étudiants. Si plusieurs analystes ont estimé que le chef de l'Etat avait réussi sa prestation sur la forme, certains passages ont suscité la controverse, notamment celui sur la "clim".

Retour en arrière : mardi, une étudiante pose une question au président français sur une centrale électrique française et le fait de savoir si la climatisation des salles de l'université liée à cette installation allait perdurer. "Vous m'avez parlé comme si j'étais le président du Burkina Faso" rétorque le locataire de l'Elysée. "C’est le travail du président ! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la scène]. "Il s'en va", sourit Emmanuel Macron. 'Reste là!'", tutoie-t-il. "Du coup, il est parti réparer la climatisation" lâche le chef de l'Etat français.

Rires dans l'assistance. Selon une journaliste du Parisien présente sur place, l'entourage du chef d'État burkinabé aurait ensuite justifié son départ de l'estrade par un besoin pressant.

Mais la petite blague n'a pas beaucoup fait sourire certains élus en France, comme le relève Le Lab. Dans un communiqué publié mardi, les élus de La France insoumise ont estimé que cet "écart de langage" était des plus méprisants", une sortie "indigne" qui aurait "entaché les relations diplomatiques" entre la France et le Burkina Faso. Nicolas Dupont-Aignan a évoqué de "l'arrogance", de la violence "à la limite du racisme". De con côté, le vice-président Nicolas Bay a parlé sur France 2 d'une "attitude assez scandaleuse" et d'un "incroyable mépris".  

Lu sur Le Lab

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