"Les Républicains" : un florilège de critiques contre le nouveau nom de l'UMP<!-- --> | Atlantico.fr
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la "marque" a déjà été déposée par l'UMP auprès de l'institut national de la propriété intellectuelle (INPI).
la "marque" a déjà été déposée par l'UMP auprès de l'institut national de la propriété intellectuelle (INPI).
©Charles Platiau / Reuters

Réserves

L'avocat Christophe Leguevaques juge qu'un tel "titre de gloire" ne peut être accolé "à des malversations éclaboussant les principes de la République qui sont la vertu et l'exemplarité".

Depuis l'annonce du probable nouveau nom de l'UMP en vue des élections présidentielles de 2017, plusieurs voix se sont élevées, y compris au sein de la droite, pour dénoncer l'appropriation par le parti de Nicolas Sarkozy d'un héritage commun à toute la nation. 

La critique la plus virulente a été formulée par l'avocat toulousain Christophe Leguevaques, qui voit en ce changement de nom une "privatisation éhontée" de la part de l'UMP. Christophe Leguevaques a annoncé dans un communiqué sa décision de lancer une procédure judiciaire pour obtenir la nullité de la marque "Les Républicains".

"Aucun parti ne peut s'arroger le monopole de l'appellation qui est notre patrimoine commun. Les républicains sont l'ensemble des Françaises et des Français attachés à la forme républicaine et démocratique naturelle de la souveraineté nationale" estime l'avocat, qui précise que la procédure sera lancée le 5 mai, jour anniversaire des États généraux de 1789.

Se réclamant de  "plusieurs républicains indignés par ce hold-up sémantique", Christophe Leguevaques juge qu'un tel "titre de gloire" ne peut être accolé "à des malversations éclaboussant les principes de la République qui sont la vertu et l'exemplarité.

Le choix de ce nouveau nom a même suscité des réserves dans le propre camp de Nicolas Sarkozy, notamment chez le juppéiste Benoît Apparu : "J'imagine que Nicolas Sarkozy souhaite qu'à partir de ce nouveau nom, une nouvelle aventure commence pour lui et qu'il ait un parti à sa main, qu'il en soit l'incarnation". Au centre, François Bayrou s'est quant à lui interrogé jeudi au micro de RTL : "Il n'y aurait de républicains que dans ce parti-là ?". 

Si le choix de ce nouveau nom n'est pas encore définitif, la "marque" a déjà été déposée par l'UMP auprès de l'institut national de la propriété intellectuelle (INPI).

Lu sur Le Point

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