"La primaire à gauche n’est plus possible", estime Daniel Cohn-Bendit<!-- --> | Atlantico.fr
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"L’argument du tripartisme qui existe aujourd’hui en France entre la gauche, la droite et l’extrême droite pèse de moins en moins", observe Daniel Cohn-Bendit.
"L’argument du tripartisme qui existe aujourd’hui en France entre la gauche, la droite et l’extrême droite pèse de moins en moins", observe Daniel Cohn-Bendit.
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Échéance

"J’observe que le fossé entre toutes les composantes de la gauche et des écologistes ne cesse de grandir. Pour faire une primaire, il faut un minimum de confiance et de respect entre toutes les forces", analyse l'ancien député européen EELV dans les colonnes du Monde.

Bientôt trois mois après la publication d'une tribune signée par de nombreuses personnalités dont le sociologue Michel Wieviorka et l’économiste Thomas Piketty, pour appeler à l'organisation d'une primaire "des gauches et des écologistes", Daniel Cohn-Bendit a accordé un entretien au journal le Monde, dans lequel il évoque son scepticisme quant au déroulement de ce processus. 

"Je suis personnellement très pessimiste. Quand on l’a lancé, cet appel a vraiment changé la donne. Tout le monde se sentait obligé de répondre, d’ailleurs d’une manière positive, à cette initiative. L’argument selon lequel la gauche serait absente du second tour s’il n’y avait pas qu’un seul candidat de gauche au premier tour de la présidentielle a fonctionné comme un argument massue. Mais aujourd’hui, on arrive à un point crucial et compliqué", estime l'ancien député européen EELV.

"J’observe que le fossé entre toutes les composantes de la gauche et des écologistes ne cesse de grandir. Pour faire une primaire, il faut un minimum de confiance et de respect entre toutes les forces ou personnes politiques prêtes à participer à un dispositif commun. L’argument du tripartisme qui existe aujourd’hui en France entre la gauche, la droite et l’extrême droite pèse de moins en moins. Le refus jusqu’à la haine contre le gouvernement, tout comme la condescendance de ce dernier face aux autres forces politiques à gauche, rend les conditions pour organiser une primaire de plus en plus délicates", analyse également Daniel Cohn-Bendit. 

>>>> À lire aussi : Démocratie en crise : pourquoi l’idée d’une primaire à gauche n’est certainement pas le remède mais le symptôme de la maladie

Lu sur Le Monde

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