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"Jungle" de Calais : pour le président du Parlement européen, il est "absolument normal" de rétablir les contrôles à la frontière franco-belge
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C'est dit

Martin Schulz a indiqué sur Europe 1 qu'il fallait faire la distinction entre une fermeture temporaire, "pour une raison grave", et une "fermeture permanente".

Alors que la question du démantèlement d'une partie de la "jungle" de Calais continue, la Belgique a décidé mardi soir de rétablir les contrôles à la frontière avec la France,  pour faire face à un éventuel "afflux de milliers". Interrogé par Europe 1 sur la question, Martin Schulz, président du Parlement européen, a jugé que cette décision était "absolument normale". 

"La Belgique a établi des contrôles à durée limitée", a-t-il commenté. "Elle l'a annoncé à ses voisins et à la Commission européenne. Il faut faire une différence entre la fermeture des frontières pour une raison grave" et "la fermeture des frontières permanentes, qui concernerait aussi les transports, les services". Pour le président du l'instance européenne située à Strasbourg, cette décision ne remet donc pas en cause l'espace Schengen. 

Tout en demandant plus de solidarité entre les pays de l’UE pour faire face à l’accueil des réfugiés, Martin Schulz a réclamé des mesures pour mieux encadrer ses arrivées migratoires. "Il faut demander la raison pour laquelle les gens arrivent", a t-il déclaré. "Environ 40% des migrants ne sont pas éligibles au droit d'asile. Il faut immédiatement les renvoyer chez eux." 

A LIRE AUSSI : Crise des migrants : de Calais au Danemark, l'Europe empêtrée dans le pourrissement accéléré de la situation

Lu sur Europe 1

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