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"Des paroles et des actes" : "une partie de la vie privée doit rester intime" assure Stéphane Le Foll
©Capture écran

Débat

L'émission politique de France 2 a pour thème : "où va François Hollande ?"

Incidence ou non sur la popularité de François Hollande ? :

"Il y a un pessimisme sur l'avenir et il faut redonner confiance aux Français. C'est ça le plus important" répond Stéphane Le Foll. 

"Je crains pour François Hollande que cela ne trouble son image pour les échéances de 2017" assure Christophe Barbier. Un point de vue partagé par Henri Guaino. "On a beaucoup reproché à Nicolas Sarkozy des problèmes de comportements mais je n'ai pas l'impression que ces mêmes reproches se retournent contre François Hollande. Et pourtant on a rarement vu un foutoir pareil" certifie le député UMP des Yvelines. 

Sort de la Première dame :

Pour Stéphane Le Foll, "on n'est pas dans la même pratique qu'aux Etats-Unis. Michelle Obama fait des discours politiques, participe aux meetings. En France, le statut n'est pas clarifié". "Jamais François Hollande n'a été influencé sur sa politique par Valérie Trierweiler" poursuit le ministre. 

Closergate, respect de la vie privée :

"Son devoir en tant que président est de clarifier au plus vite la situation" assure Christophe Barbier. 

Stéphane Le Foll insiste sur le fait que "qu'il y a une vie privée et une vie intime". "C'est à nous de le dire, il faut le faire pour que les limites ne soient pas dépassées". Mais le ministre déclare "ne pas être là pour donner des conseils au président de la République". Il assure ne "pas vouloir des tabloïds en France. Il ne faut pas que la presse française fonctionne de la même manière. Il faut être capable de retenue". 

Rumeur d'une liaison avec Julie Gayet :

"L'affaire de Closer, je ne l'aurai jamais passée" assure Franz-Olivier Giesbert. "Il ne faut pas exagérer cette histoire, Dans six mois c'est terminé, j'en prends le pari" poursuit le patron du Point. 

 Pour Stéphane Le Foll, "il y a une partie de la vie privée qui est publique mais il doit y avoir aussi une vie privée qui reste intime".
Henri Guaino estime que "ce débat tourne au grotesque. Il y a des millions de chômeurs, des problèmes de sécurité. C'est cela l’essentiel". "La fonction présidentielle met en avant, il faut que celui qui en est titulaire la respecte" poursuit l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. "Il est temps de fermer cette parenthèse". 

"C'est une affaire publique. L'image de la France est engagée" déclare Christophe Barbier. "On peut espérer que dans six mois cette affaire privée sera terminée. En revanche en 2017, cela risque de lui revenir en pleine figure. Ses électrices risquent de le lui reprocher au moment de voter " poursuit le directeur de la rédaction de L'Express. Et de conclure :  "Il n'y a pas de vie privée pour un président".

Le style Hollande :

"Les Français attendent que le président dissimule ses émotions, ses sentiments. J'ai l'impression que François Hollande n'accorde pas une très grande importance à sa fonction" déplore Henri Guaino, le député UMP des Yvelines. 

"Je pense que son incapacité à trancher n'est pas une faiblesse mais une méthode. Ce n'est pas subi mais choisi" estime de son côté Christophe Barbier, la patron de L'Express. 

"Ce qu'il y a de certain c'est que la politique est une passion pour François Hollande" certifie Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture. "Il suit son chemin. Il sait où il veut aller" poursuit l'ami fidèle du président.

La présidence Hollande :

Pour Franz-Olivier Giesbert, "le quinquennat a débuté avec la conférence de presse de mardi". "Il s'agit d'un discours historique" poursuit le patron du Point. De son côté, Henri Guaino estime que "François Hollande a toujours du mal à habiter la fonction présidentielle". Pour Stéphane Le Foll, "la conférence de presse a permis d'affirmer les choix forts faits depuis le début du quinquennat". 


Assurance chômage :

François Hollande a assuré qu'il n'y aurait pas de baisse des allocations. Ce que confirme Michel Sapin sur le plateau : "ce serait la pire des solutions possibles". Toutefois, le ministre du Travail n'annonce pas de revalorisation alors même que des négociations débutent ce vendredi à ce sujet. 

Entreprises : 

"Nous ne sommes pas en train de discuter d'un contrat à effet immédiat. Nous parlons de trajectoires. C'est a dire que le gouvernement prend l'engagement de faire baisser les charges sociales sur les entreprises; Et ce sur plusieurs années. Il ne faut pas s'arrêter à un moment donné, il faut fonctionner par palier" explique Michel Sapin. "C'est Monsieur Gattaz qui a parlé d'un million d'emplois, le gouvernement n'a pas donné de chiffres "précise le ministre à propos des effets supposés du Pacte de responsabilité annoncé par François Hollande. 


"Il faut arrêter les débats idéologiques. Il y a une urgence sociale" déclare Michel-Edouard Leclerc. "A un moment donné, il faut du volontarisme pour faire avancer les choses. A partir du moment où nous sommes d’accord pour dire que c’est l'entreprise et non pas l'Etat qui crée des emplois, il faut aller à fond dans les mesures" poursuit le chef d'entreprise. 

De son côté, Olivier Besancenot avance une prochaine manifestation le 8 février prochain.

Emploi :

"C’est la priorité des priorités", assure le ministre du Travail. "Il faut tout faire pour le faire reculer" poursuit-il. Michel-Edouard Leclerc assure de son côté que son entreprise va pouvoir créer 5 000 emplois en deux ans grâce à la mise en place du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi). "Il s'agit d'un geste courageux. Cela fait très longtemps qu'un président de la République n'a parlé comme cela aux chefs d'entreprise" assure aussi Michel-Edouard Leclerc.

"Il faut avoir la volonté commune d'investir et de créer des emplois" répond Michel Sapin. "Depuis plus de cinq ans, chaque mois le nombre de chômeurs augmente. Nous nous avons réussi à stopper l'hémorragie". Le ministre du Travail souhaite aussi mettre fin au scepticisme ambiant autour de cette question du chômage. Il souhaite que "les entreprises montrent leur confiance" envers les mesures gouvernementales. 

"En 2h30 de conférence de presse, le président n'a eu des mots que pour le patronat" s'indigne pour sa part Oliver Besancenot, le porte-parole de la NPA. "François Hollande parle à la droite" en prenant pour exemple les allocations familiales. L'ancien candidat à la présidentielle assure que les exonérations de charges fiscales "ne seront pas suffisantes".

Après la conférence de presse, le temps des analyses. Ce jeudi, l’émission Des paroles et des actessur France 2 a pour thème : "Où va François Hollande?". Présentée par David Pujadas, elle sera structurée en deux parties. La première s'intéressera aux annonces économiques de la conférence de presse de mardi, s'interrogera sur le "tournant" pris par le président et les propositions en direction des patrons. Plusieurs syndicalistes et chefs d'entreprise comme Michel-Edouard Leclerc sont invités à cette occasion.

La deuxième partie sera nettement axée sur les conséquences pour le Président des révélations supposées par Closer sur sa vie privée. Selon le communiqué, elle tentera de répondre aux questions «La présidence de François Hollande est-elle dans la tourmente? Le président est-il atteint par les révélations sur l’homme?»

Parmi les invités, il y a Michel Sapin, ministre du Travail ; Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT ; Olivier Besancenot, membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ;Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture ou encore Henri Guaino, député UMP, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

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