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"Au fond de moi, je fulminais" : amer, François Hollande revient sur l'ascension politique d'Emmanuel Macron
©AFP

Confessions

Dans son nouvel ouvrage, intitulé "Les leçons du pouvoir", François Hollande fait le bilan de son action à la tête du pays et revient sur l'ascension politique d'Emmanuel Macron. Un livre que Le Figaro a pu se procurer.

François Hollande a encore des choses à dire. Dans son dernier livre, "Les leçons du pouvoir", qu'il confiait avoir écrit en trois mois, l'ancien président de la République revient sur certains moments forts de son quinquennat, la plupart marqués par la rivalité naissante avec son ministre de l'Économie de l'époque, Emmanuel Macron, indique Le Figaro, qui a pu se procurer l'ouvrage.

De Macron, Hollande retiendra "cette façon de nier l'évidence avec un sourire"

Les premiers pas d'Emmanuel Macron dans l'arène politique sont rapidement remarqués par l'ancien chef de l'État. "À l'été 2015, le jeune ministre a pris de l'assurance et s'aventure sur un terrain plus politique", note ainsi François Hollande. Peu à peu, Emmanuel Macron prend confiance en lui et organise le premier meeting de son parti En marche !, alors que beaucoup jugent l'événement incompatible avec son poste à Bercy. "Je l'exhorte à démentir au plus vite la rumeur", raconte François Hollande.

"Sa réponse est nette : il n'y aurait que 'de la malveillance. Mes soutiens diront demain que le 12 (juillet 2016, ndlr) ne sert ni à démissionner, ni à annoncer ma candidature. Grotesque. Bises". "Plus rien n'arrêtera le mouvement de l'espoir. Nous le porterons ensemble jusqu'en 2017 et jusqu'à la victoire !", s'exclamera la futur président de la République devant une foule conquise. D'Emmanuel Macron, François Hollande retiendra surtout "cette façon de nier l'évidence avec un sourire".

L'ancien monde "a de l'avenir"

Lors de la campagne présidentielle, que François Hollande regarde "avec un mélange de consternation et de vigilance", Emmanuel Macron prend son envol. "Je sentais qu'elle allait déboucher sur un dénouement inédit […] Au fond de moi, je fulminais", concède-t-il. "Je pensais simplement que ceux qui annonçaient à son de trompe une nouvelle donne pour en finir avec les affrontements de jadis et 'dégager' les leaders d'un autre temps jouaient avec le feu".

Un dégagisme qui ne plait pas au prédécesseur d'Emmanuel Macron. "Président, j'ai été celui de tous les Français mais je n'ai cessé de me situer dans un camp, celui du progrès. C'est ce qui a été appelé 'l'ancien monde'. C'est le mien. Il a de l'avenir", assure-t-il. Ainsi, l'ancien président entend "toujours faire de la politique", sans pour autant "solliciter les suffrages, diriger un parti, ou préparer des échéances".

Lu sur Le Figaro

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