"15 minutes pour convaincre" : Marine Le Pen persiste à dire qu'avec elle, les terroristes "auraient été expulsés ou en prison"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
"15 minutes pour convaincre" : Marine Le Pen persiste à dire qu'avec elle, les terroristes "auraient été expulsés ou en prison"
©Capture d'écran Youtube

Action, réaction

Interrogée sur France 2, la candidate frontiste est revenue sur les thèmes de la sécurité et du terrorisme, "des sujets qui étaient absents de la campagne".

Marine Le Pen était était la troisième candidate interrogée par David Pujadas et Léa Salamé dans "15 minutes pour convaincre", la grande émission politique sur France 2, dans laquelle les 11 candidats à la présidentielle s'exprimeront ce jeudi soir. Jean-Luc Mélenchon était passé en premier, et Nathalie Arthaud en deuxième.

La présidente du Front national a d'abord été interrogée sur sa volonté de sortir de l'euro. "Je promets aux Français de retrouver une maîtrise des frontières, une maîtrise de leurs loi, une maîtrise de leur économie et de retrouver la maîtrise de leur monnaie", a-t-elle promis. Concernant les conséquences de cette décision, elle s'est voulu rassurante : "le retour à la monnaie nationale est ce qui permet de retrouver une monnaie conforme à notre économie qui nous permettrait de partir à la conquête du monde." Relancée sur l'augmentation du coût des importations, notamment du pétrole, elle à répondu à David Pujadas que "le coût du pétrole, c'est 80% de taxes perçues par l'Etat. Donc imaginons que notre monnaie perde 7% de valeurs, l'impact serait tout à fait négligeable".

Lors de sa "carte blanche", elle est revenue sur la sécurité et le terrorisme.  "La sécurité et le terrorisme ont été totalement absents de la campagne", a-t-elle regretté. "Sur l'insécurité classique, nous subissons les conséquences d'un laxisme qui n'a pas cessé depuis des années", a-t-elle ajouté, déclarant : ""Je veux que les voyous n'aient plus ce sentiment d'impunité". 

"Quant au terrorisme, un sujet majeur que personne n'a abordé, sauf depuis trois jours, rien n'a été fait", assure la présidente du FN. "Nous devons maîtriser nos frontières nationales pour savoir qui entre chez nous. Nous devons réorganiser les services de renseignement, reconstituer les moyens de la police et de la gendarmerie. Et s'attaquer à la racine du mal : le communautarisme, le développement du fondamentalisme islamique".

Elle a rappelé son intention d'expulser les terroristes fichés S. ""Il y a 17 000 fichés S sans le pays, dont 10 000 pour fondamentalisme islamique. Expliquez-moi pourquoi nous devrions prendre le risque de les garder sur le territoire ?" Alors que David Pujadas lui a expliqué l'intérêt de surveiller les fichés S pour démanteler des cellules terroristes, elle a rétorqué : Pourquoi garder des bombes potentielles ? C'est mettre en danger les Français." Selon elle, "il n'existe pas de risque zéro, mais ce qui est scandaleux est de laisser le risque 100%. Nous ne pouvons pas rajouter à la tristesse la honte de ne pas avoir tout fait pour l'éviter".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !