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Zapping éco du jour : Laurence Parisot, Michel Barnier, Philippe Crouzet... Tout ce qu'il faut retenir
©BFM

Le Zap'Éco

> Laurence Parisot, ex-président du Medef, sur BFM Business : "La France va être déclassée"

L'ancienne dirigeante du Medef répondait au ministre de l’économie Arnaud Montebourg qui accuse les patrons de ne pas s’être fait entendre pendant le quinquennat de Nicolas Sarkorzy. "Les chefs d’entreprise aujourd’hui ne sont pas au Fouquet’s. Ils sont inquiets et voient jour après jour la situation économique se dégrader" reprécise Laurent Parisot, qui défend l’appel à appliquer les réformes lancé par huit syndicats de chefs d’entreprise " Le ministre de l’économie de la 5e puissance économique du monde se met à ironiser alors que notre pays a une croissance qui roule à plat." Et même,  lorsqu’on se penche sur "la croissance du PIB par habitant, en fait, nous sommes dans la décroissance, la récession. Nous sommes dans l’appauvrissement." Dans le détail, son constat est sombre : "Les carnets de commande ne sont pas là, nous n’avons les moyens d’investir et nous ne préparons pas l’avenir. La France va être déclassée."

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> Pierre Gattaz, sur Europe 1, menace de boycoter la conférence sociale :

> Michel Barnier, commissaire européen, sur France Info :

Sur l'affaire BNP-Paribas : "C’est une sanction, si elle se confirme, d’une importance exceptionnelle.  J’observe qu’il s’agit d’une banque qui n’a pas respecté les règles américaines et que les USA la sanctionne. Sachez que c’est exactement ce que nous faisons nous aussi de notre côté. L’an dernier, par exemple, Microsoft a été sanctionné à hauteur de 2 milliards par la Commission européenne pour non respect des règles de concurrence européenne. Nous avons des règles, chacun doit les respecter. Cependant, c’est aussi notre travail que d’assurer une équivalence de nos règles financières."

> Philippe Crouzet, PDG de Vallourec, dans La Tribune :

Face aux difficultés de l'entreprise : "Sur le marché du pétrole et gaz, les tendances de fonds restent favorables à Vallourec en termes de volumes et sur le plan qualitatif en dépit de la décision conjoncturelle de Petrobras de réduire ses stocks drastiquement (…) Les investissements industriels pour l'exploration-production gazière et pétrolière ont atteint 700 milliards de dollars en 2013. Contre 500 milliards il y a trois ans. Ce sont donc des niveaux très élevés."

Sur la réduction des commandes par Petrobras :  "Nous savons qu'une fois qu'ils auront ramené leurs stocks à un niveau proche de zéro, il est évident qu'ils vont devoir à nouveau recommander pour continuer leur exploitation. On est vraiment en mesure de dire que c'est un "one shot". Cette décision a un impact limité dans le temps, sur le troisième et surtout quatrième trimestre de cette année."

> Paul Bulcke, administrateur délégué de Nestlé dans Les Echos :

Sur le monopole de Nespresso dans le collimateur de l’autorité de la concurrence : "Je ne veux pas entrer dans le détail de ce dossier car l'affaire est en cours. Mais je peux vous dire que nous avons été extrêmement surpris par le jugement de l'Autorité de la concurrence. Quand un industriel a investi dans des innovations et qu'on lui demande de livrer le fruit de son travail à ses concurrents, cela peut devenir très démotivant. On veut bien laisser à d'autres le droit de nous concurrencer, on peut ouvrir la porte à d'autres acteurs, mais il ne faut pas qu'ils soient juste là pour nous imiter."

Sur le portefeuille de marques : "Nous réalisons 80 % de notre chiffre d'affaires avec 20 marques, mais cela ne veut pas dire que nous devrions renoncer à toutes les autres. Avec l'accélération de la mondialisation, les marques peuvent devenir plus globales, mais l'alimentation reste aussi un métier très local. Nos marques appartiennent en fait à nos clients et, pour répondre à la diversité de la demande, il faut garder une offre riche et une présence locale. C'est pour ça que nous avons 447 usines dans le monde. 95 % de ce que nous vendons est produit localement."

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