Vous gardez un gros secret ? Attention, la syntaxe de vos emails pourrait le révéler… <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Vous gardez un gros secret ? Attention, la syntaxe de vos emails pourrait le révéler…
©Reuters

Chut

D'après une étude, les personnes qui cachent un gros secret s'expriment différemment à l'écrit.

Comme le dit le proverbe, ce n'est pas parce qu'on est parano qu'il n'y a pas des gens qui vous en veulent. Cacher un gros secret c'est toujours devoir regarder par-dessus son épaule (non que l'auteur de ces lignes en sache quelque chose…).

Dans le cadre d'une étude, des chercheurs de l'Unviersité du Maryland ont recruté des personnes cachant de très gros secrets. De vrais, beaux secrets : des problèmes médicaux, un adultère, ou une orientation sexuelle. Par exemple, une femme avait créé une ligne de téléphone rose chez elle sans que sa famille le sache.

Une fois les cachottiers sélectionnés, les chercheurs ont analysé leurs mails et leurs textos pour essayer d'en savoir plus sur la manière dont ils se comportent. Ceux qui gardent un secret, révèle le New Scientist, sont plus actifs socialement, et sont plus "hyper-vigilants."

En outre, ils répondent beaucoup plus vite aux emails en provenance de ceux à qui ils cherchent à cacher leurs secrets. Ils utilisent plus le temps présent ainsi que les pronoms de la deuxième personne (tu, vous). Ils maintiennent également des relations sociales actives avec les personnes qui ne doivent pas connaitre leurs secrets. 

Enfin, ils ont recours à plus de mots négatifs que la moyenne et à des termes appartenant au champ lexical de la prudence.

Le professeur Norah Dunbar, professeur à l'Université de Californie-Santa Barbara, a déclaré que des découvertes comme celle-ci pourraient à terme mener à la création de détecteurs de mensonges automatiques, comme le signale le Daily Mail. Prudence, donc, si vous avez un secret terrible...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !