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Vous connaissez les Vieilles Canailles ?  Eh bien il y en a une nouvelle : François Hollande!
©AFP

Macron bashing

L'ancien président de la République aime pousser la chansonnette. Et c'est lui qui écrit les paroles. Toujours les mêmes.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les Vieilles Canailles sont vieilles. Et elles l'assument. Elles chantent encore. Une nouvelle jeunesse. L'autre jour à Bercy il y avait foule pour entendre Johnny Hallyday et Jacques Dutronc. Même que le président de la République était venu avec sa femme. Et notre Johnny national a demandé aux spectateurs d'acclamer son "ami"  Emmanuel Macron.

Une autre vieille canaille moins connue, François Hollande essaye, lui, de se faire une place au soleil. Comme Hallyday et Dutronc il n'est plus tout jeune. Et comme eux, il chante. Avec des paroles grinçantes. Et un répertoire in varié. François Hollande ne pense pas qu'il a fait son temps. Et quand il ne tricote pas un pull pour Julie Gayet il assassine Macron.

Pas un jour ne se passe sans qu'il ne porte le fer dans le corps du jeune président dont il est quand même le père putatif. Une fois c'est pour dire tout le mal qu'il pense des ordonnances de la loi Travail. Une autre fois c'est pour se plaindre en mode grincheux : "Qu'est ce qu'on aurait pas dit de moi si j'avais renié mes promesses après quelques mois de présidence. Mais à lui la presse pardonne tout".

Nul ne peut ignorer que Hollande a couvé, nourri, cajolé Macron à l'Elysée. Il l'aimait comme César aimait Brutus. Mais Brutus a levé le poignard contre lui en refusant obstinément de lui manifester la moindre reconnaissance. Et ça, cette injure, ce manque de goût, cette goujaterie c'est impardonnable. Mais on sait que l'Histoire se répète toujours deux fois. La première sous forme de tragédie. La deuxième en tant que farce. Et cette fois-ci César n'est pas mort. Alors il se venge.

L'impopularité d'Hollande est telle qu'on peut se demander si ses vacheries contre Macron ne rendent pas service à ce dernier. Certains pensent même que Macron, retors, a téléphoné à l'Elysée : "S'il te plait François fais-moi mal !". Et l'ancien président aurait généreusement acquiescé. Mais bon, tout ça c'est pour rire un peu…

Une autre question, bien plus mystérieuse, demeure. Pourquoi Hollande ne s'en prend-il jamais à Edouard Philippe ? Le méprise-t-il ? Le tient-il pour quantité négligeable ? Pas du tout, bien au contraire. Depuis hier on connaît la réponse. Pendant son interview au Journal Du Dimanche, le Premier ministre a laissé apparaitre ses boutons de manchette. Ils étaient gravés de la célèbre réplique de Star Wars : "May the Force be with you" ("Que la Force soit avec toi"). Et ça, ça lui fout les chocottes à Hollande.

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