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banlieues, lgbt, société, Gay pride, lutte contre les discriminations, transidentité, communauté gay, pride des banlieues, banlieue pride
Un drapeau LGBT lors d'une manifestation.
©SAUL LOEB / AFP
C’est tout nouveau et ça vient de sortir
Vous avez aimé la Gay pride ? Vous adorerez la Banlieue pride
Mais il est à craindre que vous ne puissiez pas y participer.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
La Banlieue pride se dévoue à une noble tâche. Réhabiliter la banlieue qui en a bien besoin. Notons que parmi ses objectifs figurent la défense des trans, des lesbiennes, des homos et de tous les LGBT !
S’il y a une cause dont la banlieue a bien besoin, c’est effectivement celle-ci. Car là-bas, l’homosexualité et les LGBT forment une tache détestable.
Mais voilà, il y a un problème. Il a été soulevé par une certaine Farah, musulmane et trans. Elle s’en explique dans un long texte rédigé en écriture inclusive.
On vous épargnera cet assassinat de la langue française. Farah, cofondatrice du mouvement, en a démissionné avec fracas. Voilà ses arguments. Elle s‘indigne de ce que au sein de la banlieue pride “il y ait 50% “de Blancs”. Et que son patron, Yannis soit également “un Blanc” !
On ignore si elle considère que les Arabes sont des Blancs.
Révoltée, elle trouve que la présence des Blancs dans la Banlieue pride est inacceptable. Voilà qui laisse perplexe. Et qui ne modifie pas notre regard sur la Banlieue pride. Etre trans en banlieue, ça ne doit pas être facile. Ça vaut aussi pour tous les LGBT qui vivent en banlieue. Pourtant, Farah aurait bien besoin d'être soutenue par les Blancs.
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