Violée aux urgences de l’hôpital Cochin : la très, très curieuse réaction du ministère de l’Intérieur…<!-- --> | Atlantico.fr
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L'entrée des urgences de l'hôpital Cochin, à Paris
L'entrée des urgences de l'hôpital Cochin, à Paris
©PHILIPPE LOPEZ AFP / Archives

Un fait divers vraiment ?

Tartuffe s’est installé place Beauvau.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ne cherchez pas mention de cette affaire dans la grande presse. Pas une ligne dans Le Monde et juste une toute petite allusion dans Libération. Peut-être que ces journaux ne parlent pas des faits divers ?

Pas du tout. Si un colleur d’affiches de LFI se fait frapper par des identitaires, Libération et Le Monde relaieront ad nauseam cette information. Ces journaux pratiquent le tri sélectif des faits divers.

Une chaîne de télévision s’est dévouée pour en parler. Sur le plateau, il y avait la porte-parole de Darmanin. On lui a rappelé que le violeur était un migrant jordanien qui faisait l’objet de trois Obligations de Quitter le Territoire Français. Et la journaliste qui était à l’antenne a demandé à la porte-parole de Darmanin pourquoi ce migrant était encore en France.

Réponse : «  ce migrant avait 13 identités différentes et on ne savait pas vers quel pays le renvoyer ». Pas faux. Mais les camps de rétention ça existe. Pourquoi le migrant jordanien n’a-t-il pas été enfermé dans l’un d’eux ? Si tel avait été le cas, une jeune femme n’aurait pas été violée par lui à l’hôpital Cochin.

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