Un nouveau catholique est né : il s'appelle Jean-Luc Mélenchon<!-- --> | Atlantico.fr
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La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon pape François encyclique Fratelli Tutti
La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon pape François encyclique Fratelli Tutti
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Alléluia...

C'est l'encyclique "Fratelli Tutti" qui l'a converti.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pendant longtemps le leader de La France Insoumise avait vomi les religions. Toutes les religions à l'exception d'une où il recrutait nombre de ses fidèles. Bien que trotskyste il avait fait sienne la devise des anarchistes : "ni Dieu, ni maître". Il était son seul Dieu et son seul maître.

De toutes les religions celle qu'il détestait le plus c'était le catholicisme. Le spectacle des églises qui défiguraient la France faisait saigner son coeur. Chez lui dans ses moments de solitude et de passion il entonnait le Chant des canuts :

"Pour chanter Veni Creator
Il faut avoir chasuble d'or.
Pour chanter Veni Creator
Il faut avoir chasuble d'or.
Nous en tissons pour vous, grands de l'Église,
Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise
".

Un jour alors qu'il cheminait vers le Venezuela il croisa le pape François. "Quo vadis fili mi ?" lui demanda le Saint-Père "A Caracas" répondit Mélenchon. "Tous les chemins mènent à Rome", dit le pape compréhensif. "Mon fils, prend ça avec toi, ton voyage te paraîtra moins long", déclara le Saint Père en lui tendant son encyclique "Fratelli Tutti".

Mélenchon s'arrêta et commença à lire. Puis comme Montherlant à Notre-Dame, il tomba en pâmoison. Ses yeux se décillèrent et, illuminé par la foi, il chanta les louanges du Souverain Pontife. "Il nous donne un signal. Cette encyclique peut ouvrir un salutaire temps de réflexions partagées".

A genoux, il continua saluant la volonté du Pape de redéfinir la notion du "peuple" qui doit intégrer "une valorisation positive des liens communautaires et culturels". 

Et en sanglots, il lâcha : "ce projet ressemble assez au mien pour que j'en sois ému". Ce qui revient à dire que le Pape faisait du Mélenchon sans le savoir. On ne peut toutefois exclure l'hypothèse que le Saint Père ait lu certains discours du chef de La France Insoumise.  

Baigné par la nouvelle lumière que lui avait apporté "Fratelli Tutti", Mélenchon alla voir les siens. Il demanda à Danièle Obono de rentrer dans les ordres et de rejoindre le Carmel. François Ruffin, lui, fut envoyé à l'Abbaye de Clairvaux.

Ayant ainsi dispensé la bonne parole, Mélenchon se rendit à Rome pour recevoir la pourpre cardinalice. Là-bas, il passe des jours et des nuits dans la bibliothèque du Vatican où il travaille à l'écriture de l'Evangile selon Saint Jean-Luc. De temps en temps, le Pape vient l'aider.

Ps : Les mots de Mélenchon ont été publiés dans La Vie qui fut jadis un journal catholique et qui s'emploie à le faire oublier avec succès.   

A lire aussi : Fratelli Tutti : la bien médiocre copie du pape François

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