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Direction de l'UMP : Fillon et Estrosi veulent entrer dans la course
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Confidentiel

Derrière la présidentielle, une autre course se joue : qui prendra le commandement de l'UMP ? La liste des prétendant s'allonge de jour en jour...

Le Premier ministre, longtemps persuadé qu’il n’aurait rien à gagner à s’emparer de l’UMP après la présidentielle, serait en train de changer d’avis. Si sa religion n’est pas totalement faite à l’heure qu’il est, il compte au moins s’engager dans la bataille après le 6 mai afin que le parti change de chef. C’est l’attitude de Rachida Dati toujours hostile à son égard qui l’a convaincu de changer de pied. « Derrière Dati, il y a Copé, qui fait tout pour m’affaiblir » a-t-il confié à un proche. Le chef du gouvernement pourrait décider de soutenir Alain Juppé s’il se présentait à la tête de l’UMP, voire d’y aller lui-même.

Recevant la semaine dernière Christian Estrosi, courtisé par Jean-François Copé depuis quelques temps, Fillon a laissé ouverte les deux options et a demandé au maire de Nice de choisir son camp. Le patron de la seconde fédération de l’hexagone n’a pas donné de réponse pour l’instant. Il estime être désormais en capacité de courir sous ses propres couleurs. « Si l’on perd la présidentielle, je serais une bonne valeur refuge, dit-il en privé. Je suis l’un des rares maires UMP de grande ville avec Gaudin, j’ai occupé plusieurs postes de ministre, je dirige une grosse fédé : je ne suis pas moins légitime qu’un autre pour diriger le parti ». Si l’on compte aussi Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand parmi les prétendants à la succession de Jean-François Copé, la bataille risque d’être animée.

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